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Fille de la Fantaisie
2 septembre 2006

Chapitre 7 : Des belles aux bois dormants.

Auteur: La Mimiko est un animal sauvage qui aime les endroits en hauteur et ensoleillé (à suivre)

Série: Un jour mon priiincccce viendraaaa !!!!

Genre: Inclassable. De la baston, du romantisme, du portnaouak et tout ça…

Couple: Toujours pas décidé à adopter le Gabin, Kitsune ? Non, bon…

Disclaimer: Tout les personnages cité appartiennent aux G.girls ou s’appartienne eux même, faut voir. Gabin reste à moi puisque Kit en veux pas.

Disclaimer2: Les chocobos sont à Squaresoft (snif, j’en veux un), Flambe est bien justement à Asuka (lol). Bon et je compte plus les petites références…

Ptite note : Merci à Umiko, petite sœur et ma bêta-lectrice^^

-Mmh ?

C’était le premier mot de l’innocence du réveil.

Isaka se retourna sur le ventre dans les couettes duveteuses de son lit, se formant un petit cocon. Mais les rayons de soleil qui traversaient les voiles et les jalousies de la chambre d’hôtel, invitaient joyeusement les réveillés à se lever.

Ainsi se résigna-t-elle à sortir du lit.

Elle s’étira longuement, avant de jeter un regard à ses trois compagnes. Arisa et Kitsune dormaient du sommeil du juste, tandis qu’Asuka aurait justement besoin d’y échapper. Isaka remit en arrière une des mèches châtaines de la jeune fille, caressant sa joue pâle.

Puis elle s’isola dans la salle de bains pour profiter du fait que personne n’était levé pour prendre un bain. Elle s’oublia un instant dans les bulles colorées de la baignoire, sa pensée allant à Shinobu qui lui manquait et s’habillant de sa tenue aux belles couleurs vives, elle sortit dehors pour se changer les idées.

Dans la rue, le marché battait son plein, des gens se promenant, achetant des fruits aux couleurs et aux formes étranges.

-Des rakis ! Des rakis pour la petite demoiselle ! Braya un homme à côté d’elle en lui brandissant un fruit ovale doté d’un calice, la faisant sursauter.

-Non, non, merci, bredouilla t’elle doucement en reculant, se cognant à un homme qui se retourna vers elle, ouvrant sa cape :

-Des montres ! Des cadrans solaires ! Tout pour lire l’heure, continua t’il en lui montrant une de ses montres. Incassable ! Incassable ! …Cassé…

-Non, vraiment, ça ira ! S’excusa la jeune fille en s’éclipsant rapidement de l’autre côté de la rue.

-POISSON FRAIS ! Hurla alors un grand bonhomme en lui mettant sous le nez un merlan décapité, provoquant à nouveau un sursaut digne d’un saut de chat.

Décidemment, elle qui était venu là pour être tranquille. C’était raté.

Soudainement, alors qu’elle marchait, la foule se divisa en deux au niveau d’un enclos où picorait dans l’insouciance général de grand échassier aux plumes jaune canari, aux yeux intelligents et aux larges becs.

Isaka s’approcha immédiatement et se tint à la barrière, avant de remarquer un homme qui leur donnait ce qui ressemblait à des légumes.

-Monsieur !

Il hotta sa casquette et s’approcha d’elle :

-Oui ma demoiselle ?

-Qu’est ce que c’est que ces animaux ? Demanda-t-elle en les désignant du doigt.

-Par l’œil d’Holy Flame, vous devez venir de l’Envers pour poser une telle question ! Ce sont des Chocobos pardi !

-Des Chocobos ? Répéta Isaka, amusée par la prononciation.

-Je suis loueur de Chocobos et sans vouloir me venter, c’est le moyen de transport le plus rapide de tout l’Endroit !

-Vous voulez dire qu’on les monte comme des chevaux ?

-Qu’est ce que c’est que des chevo ? Mlle ?

-Heuuuu un animal qui ressemble à un zèbre sans les rayures !

- Je ne connais pas… Et les zèbres sont trop difficiles à domestiquer… Vous ne confondriez pas avec une licorne ? Quoique même elles, on les monte pas.

Il fut compté par une caisse qui a côté de lui se mit à bouger violemment.

-Qu’est ce que c’est ?

-Quelque chose que j’ai capturée, et qui m’embête beaucoup, grogna le loueur.

La jeune fille ouvrit l’intérieur de la caisse, croisa deux petits yeux brillants et tomba aussitôt amoureuse.

-Si vous voulez je vous le donne…Déclara le loueur en voyant les étoiles qui commençaient à clignoter dans les yeux de Isaka.   

ooOOoo

-Salut les filles ! Vous devinerez jamais ce que j’ai trouvé au marché ! S’exclama Isaka en entrant comme une bourrasque dans la chambre d’hôtel.

-Tu devineras jamais qui est venu nous voir, répliqua Kitsune avec un air à mettre un mort en tombe.

La brune jeta un regard derrière le corps de son amie, sans remarquer quoi que ce soit de bizarre dans la pièce, ou du moins de bizarre pour ce monde, jusqu’à ce que ses yeux tombent sur le lit d’Asuka où un homme se tenait penché :

-Je ne connais qu’un seul moyen de réveiller une belle endormie, murmura Gabin avec un sourire carnassier.

Une lumière clignotante d’alarme s’alluma dans les esprits de Kitsune et d’Arisa qui s’élancèrent vers lui pour l’arrêter.

Mais avant qu’elles n’aient pût la protéger, Asuka releva la tête, à moitié réveillée, cognant de plein fouet le visage de l’homme !

Tout deux s’écroulèrent d’un côté et de l’autre du lit, la jeune fille, assommée et rendormie, Gabin, se tenant le nez en jurant dans une langue inconnue aux jeunes filles, mais reconnaissable : Les jurons sont universels, ou du moins, la façon de les prononcer.

-Bien fait pour toi ! Lui lança Kitsune en se retenant avec Isaka de rire, une main à moitié sur la bouche.

Arisa, elle, ne faisait aucun effort pour se retenir, effondrée à côté du canapé-lit, se tenant à celui-ci.

-Voila pourquoi les Mages ont horreur des Invoqueurs : on ne sait jamais quand ils vont faire quelque chose de stupide ! Allez ma Kittie, allons étudier ! Conclut le mage en vérifiant dans la glace de la salle de bain l’état de son nez.

Et alors qu’ils s’en allaient, une petite fille aux cheveux bleus profita e l’ouverture de la porte pour s’engouffrer dans la pièce. Depuis quand était-elle derrière la porte ? Seule elle le savait.

-Dame Arisa ! Le vénérable O m’a fait venir vous chercher pour vous prévenir que votre épée est prête et que l’on vous attend aux forges.

La petite fille se tut en s’apercevant que la « Dame » Arisa ne l’écoutait absolument pas et continuait à se fendre la poire avec l’impossibilité de s’arrêter.

Isaka, par honte, ou par compassion, entreprit de prendre le message pour elle.

La petite repartit aussi sec avec un regard rappelant celui de la personne qui croiserait Naru en tenue des îles : des noix de coco en soutien-gorge et bananes, oranges, kiwis et mangues sur son chapeau. Quoiqu’après Arisa en porte-jarretelles, on pouvait s’attendre à tout.

Isaka calma tant bien que mal la jeune fille, posant son précieux fardeau sur la table basse, au milieu des raisins.

-Déjà ?! Eh bien dis-donc, ils ne mettent pas de temps ! J’espère que c’est pas de la merde leur arme !

Elle se leva et enfila sa longue jupe d’un mouvement.

-Attend ! Je t’accompagne, Gab’ a dit qu’on ne devait pas se promener seule dans les rues ! S’exclama Isaka.

-C’est pas ce que tu faisais peut être ? Et puis qui oserait s’attaquer à une guerrière de Delph ?

-Ils le savent pas, t’as pas ta tenue !

-T’inquiette, ils s’en apercevront bien une fois trois côtes en moins ! Ricana Arisa avec un sourire sadique. Avant de lancer un rire tout aussi sadique.

- -_-°

Une fois dans la rue, personne, en effet, n’osa s’approcher d’elles. Isaka ne pu alors que s’apercevoir du contraste saisissant avec sa petite balade du matin. Arisa écartait la foule autour d’elle comme Moïse la Mer Rouge ; elle n’avait qu’à suivre dans son sillage et nul homme, ni marchand de pacotilles ne vint embêter la jeune fille.

Elles retrouvèrent la gare sans problème et sortirent au quartier des Artisans.

Là bas, la petite fille les attendait.

Elle semblait curieusement n’avoir pas peur d’Arisa, comme tout les enfants de la ville. Comme quoi l’enfance ignore la peur ou la peur n’atteint pas l’innocence.

Elle se conduisait même plutôt insolemment.

-Eh bien, c’est pas trop tôt ! J’ai eu le temps de compter les chocobos moua !

-Non mais ça va ! C’est moi la cliente ici ! Je devrais être mieux traitée que ça, et pourquoi tu m’appelles  plus « Dame Arisa » ?

La gamine la regarda avec un air condescendant :

-Je croyais que les guerrières de Delph étaient plus…humm… Impressionnantes !

Un nuage noir passa au niveau de la tête de la blonde, tandis que ses yeux s’allumaient en deux flammes aux lueurs dangereuses.

-Attend petite salope, mais de quoi je me mêle…Grommela-t-elle avec l’intention d’aller écraser la gamine sur le mur le plus proche.

Isaka la retint au dernier moment :

-Allons ce n’est qu’une enfant ! Calma t’elle avec une main sur les épaules d’Arisa et de la fille.

-Enfant ou pas…marmonna Arisa.

La petite fille fusilla du regard Isaka et gifla sa main, la repoussant :

- Comment peux-tu dire ça, je suis ton ainée ! J’ai 498 ans !

Cette réplique cala  terre Isaka. Sa vision de la petite fille pure et innocente s’en retrouva changée. Elle lâcha Arisa :

-‘Risa, attaque !

-A votre service mamzelle !

En 498 ans, la petite fille n’avait sûrement jamais eu une telle fessée.

Elles arrivèrent à la forge, accompagnées par la gamine en pleurs qui leur avait cassé les oreilles exprès pour se venger.

Celui qui semblait être le maître O avait le crâne rasé et une tenue du forgeron type avec le tablier de cuir tout usé.

-Et bien ‘Zabella, qu’est ce qui se passe ?

Les deux amies ne prirent pas la peine d’écouter leur discours : l’intérieur de la forge leur était enfin montré. C’était un immense dôme qui s’ouvrait en une et unique cheminée qui aurait pût contenir facile un éléphant, la chaleur a l’intérieur était monstrueuse et le nid de Calcifer était un grand chaudron rempli d’acier liquide incandescent. On le faisait couler par des petits tuyaux dans des moules de formes et de tailles différentes. Après, les forgerons, armés de leur marteaux battaient le fer pour lui donner une contenance et un coupant.

-Presque toutes les armes présentes sur la surface du globe viennent d’ici, leur précisa maître O en se mettant à leur hauteur, bombant fièrement son torse.

-D’où viennent les autres alors ? Demanda Isaka, dont la capacité première était de mettre le nez là où les autres ne voulaient pas qu’elle le mette.

-Des particuliers, répondit à contrecœur le forgeron, mais aucun n’égale la qualité de notre travail ! Au fait, pardonnez Isabelle, elle ne sait pas tenir sa langue.

Arisa jeta un regard noir vers elle, et en effet, la gamine lui tira la langue en lui faisant une grimace.

Le forgeron fronça sévèrement de ses sourcils inexistants et elle alla chercher un grand paquet sur une table pour lui amener. O s’en saisit et le mit dans les mains de la blonde. Le paquet devait faire presque sa taille, il était fait d’un drap de coton grossièrement enroulé autour d’un objet d’une grosse largeur.

Impatiente, elle déroula le drap pour découvrir ce qui l’attendait. Elle en resta béat d’admiration.

C’était presque de la forme d’un croissant de lune, la garde était inséré dans le métal un peu avant la fin pointue de la lame. Le fourreau était d’un bois noir et était muni d’une grande couroi de cuir réglable permettant d’accrocher dans le dos l’arme. Elle la retira de son étreinte et la fit glisser autour d’elle, faisant reculer toutes les personnes qui l’accompagnaient d’un brusque bond de trois mètres, écoutant le son doucereux de la lame, un air proche de l’extase sur sa figure, et un sourire qui n’en pouvait plus de s’agrandir.

-Je vois pas ce qu’elle a de si spécial cette épée : la forme est bizarre, intervint Isaka, étonnée du comportement de sa camarade qui semblait s’être déconnecté de la réalité (si réalité c’était !).

- Evidemment, seuls les guerriers peuvent comprendre. Recevoir sa première arme, c’est comme trouver l’âme sœur, expliqua Isabelle d’un ton trainant en se faisant des tresses.

-A ce point là ?

-Vous allez avoir du mal à la dégagatiser.

Mais a ce moment là, le maître O sortit de derrière lui un sabre chinois et d’un geste magistral, envoya voler son tablier loin de lui. Isabelle s’empressa de le récupérer avant qu’il ne se soit totalement fondu dans la cuve de fer fondu où il avait atterrit.

-Nous allons vérifier si cette arme est pour vous : en garde !

Arisa sembla brutalement se réveiller, et se mit elle aussi en position de garde sans se départir de la joie et l’assurance insolente qui se lisait sur son visage depuis qu’elle avait l’arme en main.

Elle s’élança, fauchant l’air autour d’elle. O para sans problème et enchaina avec un coup de pied. Arisa s’écarta brusquement de lui, roulant sur le côté. Il lui asséna un coup de sabre dans le torse. Furieuse, elle se remit debout et tenta une frappe verticale.

-Bravo Arisa ! S’exclama Isaka quand la lame toucha son adversaire. 

-Bahhh, pourquoi tu l’encourages, elle est carrément nulle ! Répliqua Isabelle. Son niveau est minable par rapport au maître O. Elle va se faire démonter.

-Mais elle l’a touché ! S’insurgea Isaka alors que les combattants continuaient à s’envoyer des coups.

-Et alors, elle perd plus de PV que lui à chaque fois qu’il la touche.

-PV ? Demanda Isaka, interdite.

-Ouaip, PV : point de vie. Plus que deux coups du maître et ta copine est bon pour le K.O.

-Oh mon Dieu ! S’affola Isaka tandis que l’homme fonçait sur Arisa qui commençait à être salement amochée.

Sans réfléchir à ce qu’elle faisait, elle dégaina sa courte épée et s’interposa entre les deux combattants. Elle serra la mâchoire sous le choc du métal, et d’une pirouette, s’éloigna du forgeron pour se mettre à la hauteur d’Arisa.

-Qu’est ce que tu fais, c’est mon combat ! Râla Arisa en s’appuyant sur son épée alors qu’une flaque de sang commençait à se former sous ses pieds.

-Tu vas finir par mourir si tu continus !

-Deux contre un, c’est pas loyal !

-Ne vous en fait pas, j’accepte le défi ! Lança O avec un léger sourire.

Isaka lui rendit son sourire, mais se concentra aussitôt quand ce fut au tour d’Arisa de lancer son coup.

-Bah ça sert à rien, t’as encore moins de PV qu’elle ! Informa Isabelle à la brune.

La bouche d’Isaka se tordit en grimace : certes, mais il fallait qu’elle protège Arisa. D’autant plus que celle-ci venait de laisser une belle entaille sur la jambe de leur adversaire. Mais maintenant c’était à lui d’attaquer. Il se redressa, droit comme un I, deux doigts levé devant lui :

-Escrime magique : feu ! Grogna-t-il ! Alors qu’il lançait sur Isaka son épée qui venait de s’enflammer comme une torche incandescente.

La jeune fille ne put même pas parer. Elle sentit d’une façon étonnante sa jauge de vie se vider d’un tiers, elle en tomba par terre, la peau légèrement brulé.

-Ca va Isa ? S’affola Arisa. Qu’est ce que c’était que cette attaque ?

-L’attaque doublé de la magie. Tu devras apprendre toi aussi, la renseigna le maître O.

-Ah bon, je peux utiliser la magie moi aussi ?

-Oui mais pas souvent. Les guerriers n’ont pas un potentiel magique très développé, puis s’adressant à Isaka qui était toujours à terre : Tu veux abandonner petite ?

La brune fronça les sourcils, comme si on venait de l’insulter et se remit sur pied sans problème.

-Et puis quoi encore ! Rétorqua-t-elle en s’élançant sur l’homme, mais sans son arme. Elle fit une roulade prés de lui et attrapa vivement ce qui pendait à sa ceinture. Bonne prise : C’était une hyper potion. Elle avait vu Gabin en utiliser une lors du premier combat de la guerrière. Elle s’empressa de rejoindre Arisa, mais il lui fallait attendre le prochain tour pour l’utiliser.

Arisa relança une de ses attaques, cette fois-ci, O la para. Il lança son attaque cette fois-ci sur cette dernière, l’envoyant à terre, sa jauge de PV presque vide.

-Hyper potion ! Utilisa Isaka en se sentant cependant un peu idiote. Cependant, de suite après l’avoir utilisé sur Arisa, ses plus importantes blessures se refermèrent et la jeune fille se remit debout comme si elle venait de boire un cocktail énergétique, ou manger un repas particulièrement copieux.

Elle repartit aussitôt à l’attaque, plus motivé que jamais à prouver qu’elle était faite pour cette épée.

Le forgeron ne s’en préoccupa de peu, et quand vient son tour, il prit une étrange pose, les jambes fléchie, la main tenant son épée en arrière et tendue face à elles :

-Botte du Tigre Blanc ! Rugit-il en sautant sur Isaka et en lui infligeant plusieurs coups à la suite. La jeune fille cria, avant de tomber inerte à terre.

-Ca y est, elle est K.O., commenta Isabelle en sirotant un verre d’Herculade bruyamment.

Arisa fut aussitôt à ses côtés, et commença à s’affoler en voyant que la fille baignait dans le sang et ne semblait plus respirer.

-Qu’est ce que je dois faire ? Merde ! Non ! Pas Isa ! Mais qu’est ce que je dois faire ?!?!

-Ne fais pas attention à elle, continue à te battre ! Lui ordonna O.

Arisa tourna sa tête vers lui, le regard brûlant de haine. C’était lui qui avait tué Isaka qui lui disait ça si légèrement. Mais qui était-il ? Pourquoi l’a-t-il tué ?

Elle se leva, son épée levée au dessus d’elle, ainsi que son autre main. Puis elle se courba, traçant de sa lame des demi-cercles autour d’elle. Son épée se mit à briller d’une lumière rouge alors que son tracé restait visible, dessinant un clair de lune écarlate derrière elle.

-Botte de la lune de sang ! Rugit-elle en s’élançant sur le forgeron, le lacérant de plusieurs coups bombés, sans se préoccuper du sang qui jaillissait dans tous les sens. Sans se demander si c’était le sien, ou celui de l’homme.

Il finit par s’écrouler à terre :

-Bravo tu as gagné !

La jeune fille s’éloigna de lui, retrouvant ses esprits. Pendant quelques minutes elle n’avait plus rien contrôlé, se laissant submerger par sa haine.

Isabelle s’approcha de l’homme et lui donna une potion. Puis elle se dirigea vers Isaka et sortit une immense plume de couleur argenté qu’elle posa sur la jeune fille. La plume brilla d’une intense lumière blanche avant de s’évaporer dans un « pop » presque inaudible. Sous elle, le sang d’Isaka avait disparut, et elle se réveilla, se releva, un peu hébétée :

-Bah qu’est ce qui s’est passé ??????

Arisa n’en croyait pas ses yeux :

-Bein oui qu’est ce qui se passe : elle était morte !

Isabelle lui fit un sourire supérieur :

-Mais non t’es bête, pour mourir ici, il faut que ton âme ait été envoyé dans l’Au-delà ! En cas de K.O., une queue de phénix, un sort de résurrection ou une bonne nuit dans une auberge, et tu récupère !

-Exactement, je suis navré Dame Isaka, j’ai dû vous brusquer pour que votre amie puisse atteindre la limit break, s’excusa le forgeron.

-La limit break ? Demanda Isaka, intéressée.

-Oui, elle permet de lancer une attaque spéciale très puissante qui est propre à chacun ! J’avais utilisé la même technique sur mon ancien élève ! Ria t’il en s’en souvenant. C’est aussi un guerrier de Delph, j’espère que vous le rencontrerez un jour !

Avant qu’Arisa ait pût répondre qu’elle en serait elle aussi ravie, son corps se mit à briller pendant quelques seconde avant de revenir à a normale.

-Putain, qu’est ce que c’est que ça encore ??? Enragea Arisa qui en avait assez que son corps réagisse bizarrement.

-Tu viens de monter de niveau, lui expliqua Maître O, de 3, tu viens de passer à 4 ! Félicitation !

-Mais comment ils savent tout çaaaaa ???? Demanda Arisa en se retournant vers Isaka : Y’a tatoué 4 quelque part sur ma figure ?

- Non, je ne crois pas… Et moi ?

ooOOoo

Quand Gabin eut enfin terminé la dernière de ses consultations, il demanda un thé à l’Acajou à son majordome et s’apprêta à descendre à la bibliothèque, revêtant son grand manteau blanc. Le ciel dehors était plus violet et bleu que rose et orange, la nuit allait bientôt tomber. Il fallait qu’il prévienne Kitsune et lui dire qu’elle pouvait partir.

Cependant, quand il entra dans la grande pièce, il aperçut la jeune fille, assoupie, la tête sur son grimoire. Cette vision lui donna un petit sourire, et, se dévêtissant de son manteau, il le posa sur les épaules de Kitsune.

-On appelle ces jeunes filles des belles aux bois dormants, se dit il tout doucement en s’asseyant sur la chaise d’à côté, contemplant le visage profondément endormi de la rousse. Se demandant s’il allait la réveiller…ou pas.

ooOOoo

-AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH !!!!!

Le cri fut entendu jusqu’à la rue. Il n’était cependant pas assez fort pour se répercuter jusqu’au bateau de pirate aux voiles noires et un capitaine tellement effroyable que l’enfer l’a immédiatement recraché, mais assez pour qu’Isaka et Arisa, de là où elles étaient l’entende.

-C’est moi ou…

- … C’était Asuka ?

Oui, il n’y avait qu’une fille pour crier comme ça, partant de ce fait, elles se hâtèrent vers l’hôtel. Une fois à l’intérieur, elles ne prirent même pas la peine de faire attention au Chameau (pourtant toujours autant sujet de curiosité a chaque fois qu’elles le voyaient) et montèrent à l’étage.

En ouvrant la porte, elles découvrirent une Asuka bien réveillée, pendue aux rideaux du baldaquin à moitié carbonisé. Et sur le lit se tenait une espèce de boule de fourrures aux grands yeux noirs et humides.

-Flambe ! S’exclama Isaka en accourant auprès du petit animal et en le prenant dans ses bras.

-Qu’est ce que c’est que ça ???? Rugit Asuka en se laissant prudemment glisser à terre.

-Je l’ai trouvé au marché ! Mignon, non ? C’est un akuma !

-Cette chose à manqué de faire de moi une saucisse grillée ! Répliqua furieusement son amie.

Arisa s’approcha de l’animal pour le regarder de plus prés, celui-ci, les quatre pattes en l’air, soupirait de bonheur contre Isaka, une queue large et plate se remuant mollement. Ce qui la rendit plus que perplexe : comment cette chose aurait pût en vouloir à la vie d’Asuka.

-Tu as dû lui faire peur, c’est tout ! Tu sais, les animaux sentent quand on ne les aime pas ! Dit la voleuse en le regardant amoureusement. Vous ne trouverez pas qu’il ferait une bonne mascotte ?

-Tout ce que tu veux tant que tu le tiens loin de moi !

-Ca va être difficile, objecta Arisa, étant donné notre situation… Au fait, c’est chouette que tu te sois enfin réveillée ! Euh… Re-réveillée même puisque le coup de boulle de Gabin t’avais remise au tapi !

-Heingh ? Fit Asuka avec son élégance naturelle quand elle ne comprenait pas quelque chose : Comment ça notre situation ? Qui est Gabin ? Et où est ce qu’on est ? Et que c’est il passé ?

Arisa, Isaka et l’akuma bien nommé Flambe se regardèrent (ou sommeillèrent plutôt dans le cas de l’animal) :

-Bein dis donc, ça va être dur pour elle d’encaisser tout ça !

-Et encore, elle ne t’as pas encore vu en porte-jarretelles !

Le mot de l’auteur :

Mimiko : Bon bein, chapitre trop long, j’ai décidé de le diviser.

Umiko : On parle plus de nous ???

Mimiko : Atlantis se serra pour le prochain chapitre.

Naru : T’as un quota de pages par chapitre ?

Mimiko : non, ça fait plus propre et ça fait moins attendre mes lectrices !

Shinobu : C’est qu’une impression où on est un peu les seuls dans ce mot de l’auteur ?

Mimiko : Voui, c’est fait exprés^^.

Shinobu : J’aime bien le saut d’Asuka sur les rideaux. Comment elle s’est retrouvée là ?

Mimiko : /La petite histoire de Flambe pendant que les filles étaient aux forges/ Il s’est réveillé dans la coupe de fruits, a mangé tout les raisins, puis a sauté sur le lit d’Asuka. Elle s’est réveillée alors que la bête était devant sa tête. Elle s’est mise à crier, et de peur, Flambe à…

Naru : Flambé ?

Mimiko : Voui.

Umiko : Et le titre du prochain chapitre ?

Mimiko : Ondine.

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