Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Fille de la Fantaisie
23 septembre 2007

Chapitre 14 : Le combat d’Umiko

Auteur: Mimiko

Série: Final Fantasy, Gundam Wing, RPG… Un tas de trucs en fait !

Genre: Inclassable.

Couple: Takuto+Umiko, Umiko+Takuto, Gabin+Kitsune

Disclaimer: Tout les personnages cité appartiennent aux G.girls ou s’appartienne eux même, faut voir.

Disclaimer2: Duo et Réléna sont à Sunrise. Subaru Sumeragi est aux CLAMP. Takuto et Mitsuki sont à Arina Tanemura. Bon et je compte plus les petites références…

Un bruit métallique réveilla soudainement Umiko. La jeune fille fit attention de ne pas réveiller ses compagnes de voyages, même si elle savait que Shinobu ne pouvant dormir, elle faisant semblant de ne pas la remarquer. Ses pieds nus touchèrent le carrelage du salon de la famille Kira et elle frissonna.

Depuis qu’elle était retourné dans ce monde, ce que la famille Kira leurs offraient gratuitement était un luxe qu’elle commençait à apprécier : un toit, un matelas, une chemise de nuit, une douche et un bon repas. C’est donc dans une chemise de nuit blanche en coton qu’elle traversa la maison encore endormie pour chercher d’où venaient les bruits.

Poussant les portes, elle découvrit Takuto dans une espèce de grand garage, en train de bricoler sur l’engin qui s’était crashé devant elle hier.

-Euh… Bonjour, qu’est ce que tu fais ? Demanda-t-elle en avançant doucement.

Le jeune homme se retourna alors, surpris, lâchant la clef à molette qu’il tenait et rougit un peu en la ramassant.

-Je répare le Pod pour la course, répondit-il.

-Ah oui…

Il y eut un silence gênant entre les deux adolescents, puis :

-Dis ! Firent-ils en chœur.

-Toi d’abord ! Continua Takuto.

Umiko se sentit timide tout à coup et elle vint s’accroupir à côté du garçon :

-Tu veux toujours que ce soit moi qui pilote ta machine volante ?

-Evidemment, tu as le profil parfait pour ça, je l’ai vu immédiatement !

-Le profil ? C'est-à-dire ?

-Légère, habile, souple, mais forte. Je ne te cache pas que ce genre de course est dangereuse… Je voulais te dire que tu peux refuser…

-Non ça va ! Pour une fois que je peux être utile ! S’exclama la jeune fille en tapant sa cuisse de son poing.

-Pour une fois ?! Rigola le garçon, tu es drôle, ce n’est probablement pas la première fois que tu es utile à quelqu’un !

-Qu’est ce que tu en sais ?

-Ca se voit.

Umiko ne répondit rien, elle se contenta de le regarder continuer à bricoler. Il ne pouvait pas savoir, il ne venait pas de son monde. Là d’où elle venait, elle n’était qu’une fille dans la foule, avec une identité quelconque. Elle allait tous les jours au lycée, et reproduisait tous les jours les mêmes actes misérables. Elle n’était pas plus intelligente, pas plus forte, pas plus douée, pas plus dégourdie, pas plus populaire que les autres. Elle était juste normale. Et ce monde d’où elle venait était pourri.

Ses traits se crispèrent sur son visage : ce monde… Ce monde… Elle le détestait.

Elle ne comprenait pas que Naru ou Shinobu souhaitaient revenir dans cet endroit horrible et maussade sans couleurs et sans magies. Pour sa part, elle ferait tout ce qui lui est possible pour rester ici. Hors de question de revenir.

C’était déjà arriver une fois, et elle ferait en sorte que ça n’arrive plus, même si elle devait être responsable du malheur de ses trois accompagnatrices. Pourquoi Mimiko était celle qui avait le pouvoir de la ramener ? Pourquoi ELLE ?

Elle ne la laisserait pas décider pour elle.

Une main se posa doucement sur son front :

-Ca ne va pas ? Demanda Takuto qui la dévisageait, l’air de ne pas être soucieux. Tu as l’air hors de toi.

-C’est rien… Je piloterais ta machine volante, ne t’en fais pas !

- Ca s’appelle un Pod ! Ronchonna-t-il, puis : OK, mais ne fait pas cette mine là, ce n’est vraiment pas mignon pour une fille !

-Pas mignon ?! Répéta Umiko en piquant un fard tandis qu’il affichait un sourire malicieux.

***

La plaine Félicité traversée, Arisa, Asuka, Isaka et Kitsune arrivèrent sur la route rocheuse des Champignons qui traversait la Montagne. C’était un chemin tranquille avec une végétation de bruyère, de fougères et de nombreuses plantes médicinales comme l’herbe verte ou plus rare, l’herbe blanche.

Les chocobos étaient des animaux très dociles une fois dressés, quoiqu’un peu taquin. Isaka avait fourni deux bêtes à Kitsune et à Arisa, qui pour son grand bonheur, montait l’intrapable Chocobo Noir qui égalait autant en force qu’en connerie_ s’aperçut t’elle au bout d’un moment quand elle atterrit dans son troisième fossé. 

Elles virent beaucoup d’alchimiste dans la première partie de la route, parti cueillir les herbes nécessaire à leurs potions. Ils portaient de larges habits chamarrées et d’immenses chapeaux sur leurs têtes. A leurs ceintures pendaient une dizaine de petites bourses remplies de leurs trouvailles.

Les alchimistes fabriquaient les potions, les reconstituants, les élixirs, les défigeurs, les botas et tout ce qui pouvait soigner d’un combat, c’était aussi eux qui montaient jusqu’aux pics des sorciers pour récupérer les précieuses plumes de phénix. Ils les vendaient ensuite aux marchands ou parfois en route. Ainsi, les jeunes filles firent acquisition d’un peu de matériel auprès d’un homme qui avait fini sa cueillette pour aujourd’hui.

Au bout d’un moment, la route fut rejointe par deux autres voies et il y eu beaucoup plus de monde. La plupart marchait, mais des chariots poussés par des chocobos les dépassèrent aussi.

Les voyageurs étaient très aimables pour la plupart, ils saluaient les gens qui les dépassaient et faisait parfois un brin de causette, bien content de partager leurs connaissances.

La mentalité était bien différente de l’individualité qui venait de leur monde.

Elles s’arrêtèrent dans un coin la nuit tombée et dormirent à la belle étoile après avoir partagé les quelques provisions qui leur restait de Traverse. Des feux de camps illuminaient plusieurs coins de la montagne et les jeunes filles sourirent en pensant qu’elles n’étaient pas toutes seules.

C’était leur première nuit dehors depuis leurs arrivées dans ce monde, elles avaient eu plutôt de la chance. Et ce grâce à Kitsune qui était leur passe gratuit dans toutes les auberges.

Le lendemain, elles reprirent leurs routes plus tardivement que les autres, leurs dos, leurs fesses et leurs épaules en compotes. Remonter sur les Chocobo fut une épreuve difficile à cause de toutes les courbatures que cela leur avait provoquées.

Leur peine fut récompensée lorsqu’au détour d’un roc, ils aperçurent les remparts d’Anastasie au milieu d’une plaine de champs où poussaient librement le blé, le seigle, le lin, l’avoine et le chanvre. La ville avait la même circonférence que Traverse, mais contrairement à l’arche de bois traversée par tout et un chacun, des soldats dans une armure brillante montaient soigneusement la garde à l’entrée et tout le long de la route qui y menait. Et contrairement à la ville libre, un château se dressait au milieu des maisons et des cheminées d’Anastasie, qui rappelait ceux des contes de fées avec leurs toits en pointes. Des étendards flottaient sur leurs piques, montrant une bague où une petite aile était accrochée.

En fixant l’étendard, Kitsune eut le tournis et manqua de tomber de sa monture. Elle se retint de justesse avec quelques forces restantes au cou de l’oiseau. C’était bizarre.

Brusquement, elle perdit prise et s’écroula par terre sans force, ses yeux se fermèrent…

***

Grésillement…

Une jeune femme silencieuse avec un chapeau de sorcière.

Un jeune homme dans une armure brillante.

Un homme aux longs cheveux blonds et un tatouage rouge sur le corps qui se tourne vers elle.

Grésillement…

Ses yeux sont très clairs.

Grésillement…

-…Pouvoir se battre contre ces chiens de l’Envers, hein Aura ?

Noir.

-Ne t’agite pas déjà Delph où tu n’auras plus aucune force pour l’attaque !

C’était le jeune homme en armure qui avait répondu.

-Plus avoir de force ! Moi ?! Je me tâte de savoir si tu es un imbécile Eyle !

Grésillement…

Plus le même endroit.

L’après bataille.

Des morts partout sur le champ.

Elle se sent triste. Des larmes coulent sur ses joues et tombent sur le front d’un mort.

-Pourquoi y a-t-il toujours des batailles…

Elle a retiré sa capuche, ses longs cheveux dorés et bouclés volent autour d’elle. Une main gantée se pose sur son épaule :

-Ne sois pas chagrinée Aura…

Grésillement…

Noir.

***

Mimiko sortit à l’extérieur à grands pas. Elle planta ses poings sur ses hanches et regarda de droite à gauche.

-Qu’est ce qui ne va pas ? Fit soudainement la voix de Shinobu, invisible aux yeux de la brune. Je suis là haut ! Précisa-t-elle d’un rire cristallin.

Mimiko leva la tête et aperçut, flottant un peu au dessus d’elle, la jeune fille aux couettes blondes, ses ailes de métal déployée, un peu de fumée en sortant. Elle portait sur ses yeux une paire de lunettes d’aviateur.

-Eh bien… On dirait que tu as fait ça toute ta vie !

-J’en ai aussi l’impression ! En fait c’est très étrange : je vole ! C’est un rêve !

-Moi aussi j’aimerais bien voler… Répondit l’invokeur, contente que l’humeur de son amie soit au beau fixe.

Elle, elle ne savait pas comment elle aurait réagit si elle s’était retrouvée avec une partie du corps remplacée par du métal et une batterie…

-Tu ne saurais pas où est Umiko ? La questionna t’elle. Je sais que comme tu ne dors pas tu as dû la voir se lever.

-Umi-chan ? Elle est partie avec Takuto pour apprendre à piloter son Pod.

-QUOAAAA ??? Elle est partie avec ce sale morveux !!! Ce danger public !!! S’insurgea la brune.

-Voyons… Tenta Shinobu avant d’être coupée immédiatement.

-MAIS IL EST HORS DE QUESTION QU’UMI CONDUISE CE CHAR !!!! C’est trop dangereux !!!

-Tu ne crois pas que tu la surprotège un peu trop ? Demanda Naru en sortant de la cuisine, un tablier et un fouet à la main : elle s’était proposé de faire la cuisine en échange de leur ébergement.

-Tu as bien vu cet engin s’écraser comme moi !!! Et puis Umi qui part avec un étranger dans un monde étranger sans me prévenir ! Il pourrait lui arriver des tas de trucs… Elle pourrait se perdre… Se faire attaquer par un tyrannosaure… Se faire capturer par une bande d’autochtones cannibales… Etre desséchée par le soleil…

-Syndrome de la grande sœur, murmura Naru à Shinobu pendant que Mimiko continuait l’énumération des choses qui pourrait arriver à Umiko.

-C’est grave docteur ?

-Je crois que oui, ça semble inguérissable…

-VOUS DEUX ! Gronda la brune qui venait de terminer sa liste et qui avait compris qu’on se moquait d’elle.

-Avoue que tu y vas un peu fort, s’expliqua Naru, après tout elle n’est pas seule : Takuto l’accompagne !

-C’est JUSTEMENT ce qui m’inquiète le plus ! Il trouve apparemment qu’elle ressemble à la fille qu’il aimait avant ! Ces intentions sont donc on ne peut plus louche ! En plus Umi n’a que quinze ans et…

-Syndrome aggravé de la grande sœur… Compléta Naru, toujours pour Shinobu.

-Oh elle est mignonne à avoir peur qu’un garçon lui vole sa petite sœur !

-En plus moi je le trouve mignon ce Takuto Kira…

-Oui moi aussi^^

-Ne prenez pas sa défense ! Rugit Mimiko qui venait de finir sa nouvelle liste des choses qui faisait qu’Umiko était un être pur qu’elle devait protéger.

-Mimiko, tu sais, tu resteras toujours dans le cœur d’Umiko, quoiqu’il arrive, tu n’as donc pas à avoir peur que…

-Non tu ne comprends pas Shinobu ! Elle ne peut pas tomber amoureuse de lui ! Ne vouliez-vous pas retourner dans votre monde ?! Elle aura le cœur brisé !

Naru et Shinobu se turent devant cet argument infaillible. Mais à vrai dire, il leur arrivait de plus en plus d’oublier leur objectif. Sans qu’elles puissent se l’expliquer.

Mimiko baissa la tête, car elle savait ce qui arriverait : Umiko ne voudrait pas partir. Mais elle ne pouvait pas laisser sa sœur dans ce monde : il était trop dangereux. Et la ninja lui faisait peur en montrant une adaptation un peu trop rapide à son goût.   

S’ils étaient allés s’entrainer, ils étaient probablement dans le canyon, décida Mimiko en nouant ses cheveux et en attrapant son sceptre pour y aller.

Elle se fit la promesse de ramener Umiko sur Terre. De grés ou de force.

***

Kitsune ouvrit péniblement les yeux. Le monde fut d’abord flou, puis se reconstitua pour montrer une tête déplumée aux grands yeux stupides :

-HOUUUHOUUUU !!! Fit Aile d’Acier.

-KYYAAAAAAAAA !!!! Fit Kitsune en envoyant le volatile s’écraser contre le mur sous un coussin dans un nuage de plumes.

Quand le cœur de Kitsune se fut calmé, elle s’aperçut enfin de son environnement : elle était dans un lit simple. Trois autres trônaient aussi dans la pièce qui était de taille moyenne. Le décor était plutôt pittoresque : les murs en pierre et les meubles en bois gravés, parfois même portant des feuilles et des fleurs comme si l’arbre vivait encore. Un petit ruisseau coulait avec un doux bruit le long d’un mur, se dirigeant probablement vers la salle de bain. Son sac avec son grimoire avait été posé sur sa table de nuit et les affaires d’Isaka et d’Arisa étaient aussi présentes. Elle se leva et s’aperçut qu’elle était en sous vêtement : elle s’empressa d’enfiler son manteau blanc et se dirigea vers l’unique fenêtre qu’elle ouvrit, faisant entrer un air frais qui sentait un peu le bois brulé.

La vue était splendide : Elle se trouvait dans un bâtiment au cœur d’Anastasie et des petites maisonnettes parfois hautes de deux étages s’élevaient jusqu’au château blanc.

Un faible hululement parvint à ses oreilles et elle se souvint d’avoir presque tué la chouette dont lui avait fait cadeau Gabin. Son cœur rata un battement en songeant qu’elle lui apportait la réponse du mage. Elle libéra le volatile de sous le coussin et s’empressa de retirer le bout de parchemin attaché à sa patte.

Vexée d’aussi peu d’attention, Aile d’Acier s’envola jusqu’au buffet et se mit à grignoter un morceau de pain.

Kitsune haussa des épaules et déroula la lettre :

Chère Kitsune,

Tout d’abord, la mesure de mon amour ne se limite pas à Aile d’Acier qui, je te le rappelle, n’est qu’un hibou messager. J’ai confiance en tes amies pour te sauver des dangers, bien que j’aimerais être auprès de toi dans ton voyage initiatique. Ne doute pas de moi, je t’en supplie. Il ne se passe pas un jour sans que je pense à toi.

Recevoir une lettre aussi rapidement m’a fait un grand plaisir, en absence de nouvelles je me meurs, un mot de toi et je renais ! Continues à me raconter ton passionnant voyage !

Je suis effaré de savoir que tu as participé à Deep Jungle et que tu te sois retrouvée dans un affrontement ! C’est tellement dangereux ! Heureusement que rien de fâcheux ne vous soit arrivé. Quand à Duo Maxwell, sa famille est plutôt connue dans l’Endroit comme dans l’Envers. Ce sont des Invoqueurs très craint, ne te bats jamais contre l’un d’eux ! On raconte qu’il y a très longtemps, l’un des membres de cette famille a fait un pacte avec une chimère surpuissante appelée Shinigami. C’est une légende car on n’a jamais vu un membre de cette famille invoquer ce monstre, mais on n’est jamais trop prudent !

Prends soin de toi et pense à moi de temps en temps qui me languis de ta présence.

Je t’aime.

Gabin.

Ps : Chapitre pour guérir la gueule de bois : page 165, mais j’espère que tu ne te saoule pas !

-Oh mon dieu Gabin… Grommela Kitsune, les joues couleur carmin : ne m’écris pas des lettres pareilles ! 

Elle rangeât soigneusement la lettre, ne voulant pas que les autres la trouvent et sortit un morceau de papier, son encre et sa plume (cadeau aussi de Gabin) avant de s’installer sur le petit bureau qui faisait face à son lit.

-Voyons… Qu’est ce que je pourrais lui répondre… Par quoi vais-je commencer… Cher Gabin ? Non ! C’est trop… C’est trop gênant !

Gabin, toi qui sais tout, commença t’elle à écrire, puis prise d’une inspiration soudaine, elle continua :

Sais tu qui sont Aura, Delph et Eyle ?

Kitsune.

Elle se chatouilla le menton de sa plume, se demandant si elle pouvait écrire ça. Dans son rêve, il y avait trois personnes qui s’appelaient comme ça. En fait, on s’était adressé à elle sous le nom d’Aura… Peut être que c’était un rêve stupide et sans importance, après tout, elle avait déjà entendu deux de ces noms quelque part puisqu’elle se trouvait en ce moment au pays d’Aura et qu’Arisa était une guerrière du pays de Delph… Mais il s’était gravé dans son esprit avec tellement de force, qu’elle ne pouvait pas l’oublier.

Elle ne pouvait pas oublier la tristesse qu’elle avait ressentie devant le champ de bataille.

-Qui est tu Aura ? Demanda-t-elle au silence, les yeux tournés vers le carré de bleu du ciel venant de la fenêtre.

Un martellement venant de derrière une des portes la coupa dans sa réflexion. Arisa et Isaka surmonté de Flambe firent éruption dans la chambre d’un air paniqué.

-Tu es enfin réveillée ? Se reprit Isaka, Est-ce que ça va ? Que t’est t’il arrivé ?

-Ca n’a pas d’importance, balaya d’un geste de la main Kitsune : que se passe t’il et où est donc Asuka ?

-Elle s’est faite arrêtée par les gardes de l’entrée sans qu’on est pût intervenir ! Répondit Arisa en serrant les dents.

-En fait, non, la vérité c’est qu’Arisa a voulu les combattre et qu’ils l’ont mise KO en même pas cinq minutes !

-EH OH CA VA !!!! J’AURAIS BIEN VOULU T’Y VOIR !!!

-Ils ont dit qu’ils devaient l’emmener au château ! Continua Isaka sans s’occuper d’Arisa qui fulminait contre elle.

-Mais pourquoi ?

-Ces cons nous ont probablement pas considérés assez bien pour avoir une réponse ! Grommela Arisa, visiblement vexée de s’être fait bouter sans difficulté.

-Mais qu’est ce qu’on va faire ?

-Quelle question ! Ce qu’on fait toujours ! On va aller la sauver !!!

**

Asuka se laissa mener dans le château. Après avoir vu Arisa se faire rétamer, elle n’avait même plus pensé à se débattre. Des invoqueur était venu rejoindre les deux gardes. Ils portaient le même costume qu’elle au détail qu’ils n’avaient pas les mêmes motifs sur leurs ceintures : ils marchaient comme des soldats, le regard fixe, en lui adressant des petits coups d’œil de temps en temps. Ils avaient en général une allure prétentieuse et Asuka s’aperçut que les gardes ne semblaient pas les apprécier : ils s’ignoraient mutuellement.

Le couloir qu’ils empruntaient était décoré de portraits représentant probablement les souverains d’avant et toute leur descendance. Finalement, au bout de ce qui lui sembla une éternité, une porte se fit apercevoir et elle s’ouvrit pour faire passer un homme.

Les gardes s’arrêtèrent tandis qu’on faisait rentrer Asuka dans la pièce. L’homme les suivis et ordonna aux autres invoqueurs de partir et de refermer la porte derrière eux. La jeune fille se retrouva seule avec lui.

Il portait un magnifique kimono dont les pans cascadaient autour de lui, les tons principaux allant plutôt aux couleurs chaudes, décrivant des branches d’arbres fleuris, des oiseaux et des cours d’eaux peuplés de poissons. Il était d’une taille normale pour un homme, ses cheveux courts étaient noirs comme seuls savent l’être ceux des asiatiques et ses yeux étaient d’un chaleureux marrons. Il y avait pourtant quelque chose qui gênait Asuka et qui la pétrifiait sur place lorsqu’il la regarda dans les yeux. Elle n’osait pas dire un mot tandis qu’il la scrutait de haut en bas. Finalement, il s’assit à un bureau. La salle était une petite bibliothèque semblant faite entièrement de bois.

- Sais-tu qui je suis ? Demanda-t-il d’une voix au timbre clair.

Asuka secoua la tête en guise de négation, chose qu’elle regretta, ayant l’air stupide, mais sa bouche lui semblait trop lourde pour l’ouvrir.

- Sais-tu pourquoi tu es ici ?

-…Non… Réussit-elle à sortir.

-La réponse à la deuxième question est la première, répondit-il avec calme. Je suis Subaru Sumeragi, Maître Invoqueur de l’Endroit et à ce titre, je connais tous les Invoqueur de ce continent. Seulement toi, je ne te connais pas.

Asuka sentait instinctivement que tout ça allait mal tourner et ne savait pas quoi répondre qui pourrait la sortir de cette mouise.

-De quelle famille es-tu ?

Asuka se mordit la lèvre : elle était coincée.

-… Je… Je ne sais pas.

-Tu ne sais pas ? Tu ne sais pas qui t’a enfanté ? Tu sais qu’on est invoqueur de génération en génération ?

-Je sais de qui je suis née, mais ce don ne vient pas d’elle et à vrai dire je ne sais pas grand-chose sur les invoqueurs. Tout ce que je sais d’eux me vient d’un Mage Blanc et de Duo Maxwell !

Au nom de Maxwell, une lueur brilla dans les yeux du Sumeragi, mais il garda son air paisible qui donnait l’impression que rien ne l’atteignait:

-Où as-tu rencontré ce déserteur ?

Déserteur ? Asuka se sentit soudainement comme quelqu’un qui aller donner le nom de la planque où se cache un fugitif, elle aurait dû ne pas prononcer ce nom mais elle avait cru que cela donnerait de l’impact. Eh bien nom, c’était le contraire. Maudit Duo Maxwell !

-A Deep Jungle… Répondit-elle d’une petite voix.

-Je vois… Répondit-il d’un ton un peu acide. Et toi, tu as au moins un prénom ?

Ah ! Enfin une question facile !

-Asuka.

-Bien Asuka, tu as quel âge ?

-Dix huit ans…

-Alors en dix-huit ans de vie d’Invoqueur, tu n’as jamais su que tu devais te rendre dans le château le plus proche de ton village natal à la majorité, te présenter au Maître Invoqueur, puis à ton souverain pour servir ton royaume ?

-Servir… Mon royaume ? Vous voulez dire aller à la guerre ???

Des images de l’altercation entre Envers et Endroit qui s’était produite lorsqu’elle était sur l’aéronef et qu’ils se dirigeaient vers Anastasie lui revinrent brutalement à l’esprit. Particulièrement des morts tombants par millions dans le ciel.

Elle sursauta en sentant la main du Maître Invoqueur sur son épaule. Elle avait dû avoir une absence.

-A votre avis, a quoi d’autre pourrions nous servir ? Lui demanda-t-il.

Un instant, elle était prête à le croire, mais soudain elle se souvint d’une sensation bien différente, ce n’était pas une force destructrice, c’était une force créatrice : la Leaf !

-Nous agissons en harmonie avec la Leaf ! Nous sommes les mieux à même de l’écouter ! Notre devoir n’est pas de combattre, mais de protéger notre planète et son équilibre !

On aurait dit un discours sortit tout droit d’un manga ou du moins, d’une autre bouche que celle d’Asuka, elle se demanda d’ailleurs, si cela ne lui avait pas été inspiré par quelqu’un d’autre.

Le visage du Sumeragi se durcit et il prit le visage de la jeune fille dans ses mains :

-Des contes de Mages tout cela. Depuis des millions d’années, les Invoqueurs de l’Endroit se battent contre les Invoqueurs de l’Envers et il n’est ni question de Leaf, ni d’harmonie : si nous ne le faisons pas, l’Envers envahira l’Endroit et le souillera comme ils l’ont fait pour leur continent. Ces hommes ont une soif de pouvoir intarissable et sont égoïstes : Faire souffrir les autres ne les empêche pas de dormir.

Asuka se retrouva à nouveau silencieuse, fasciné par le visage aux traits parfaits et grave. Il la lâcha et lui tourna le dos pour écrire quelque chose sur un bout de papier :

-En plus, tu as un bon potentiel Asuka. Ce serait dommage de le gâcher à une autre tâche.

-Qu’allez vous faire de moi ? Le questionna t’elle avec angoisse.

-Tu es un diamant brut pour l’instant, qu’il faut tailler. Je vais te prendre pour apprentie.

-Apprentie ? Répétât d’une voix tremblante Asuka.

C’était hors de question ! Elle voulait rentrer chez elle !

-Tu logeras au château et tu ne manqueras de rien. Etant donné que mon dernier élève est parti, tu n’auras qu’à prendre sa chambre.

-Dernier élève ? Vous voulez dire… Duo Maxwell ?

-Ne t’avises pas de prendre son chemin Asuka, ce qui l’attend une fois capturé est pire que la mort, la menaça le Maître Invoqueur, le dos toujours tourné. Le plus important pour un Invoqueur est de servir son seigneur et d’obéir aux ordres. D’ailleurs dés demain, je t’emmènerais prêter serment à la Reine Réléna.

Asuka ce serait bien tapée la tête quelque part : elle était définitivement coincée !

*Les filles !!! A L’AIDE !!!!!!*

***

-UMIKO !!! RESTE-ICI !! J’AI PAS FINI DE TE PARLER !!! Hurla la voix de Mimiko dans la nuit.

Mais Umiko s’en foutait, elle continua à courir droit devant elle dans la ville, les larmes aux yeux. Elle et Mimiko venait d’avoir une dispute devant tout le monde. Sa sœur ne voulait pas qu’elle participe à la course et elle avait l’intention de quitter la ville le plus tôt possible.

Umiko shoota dans une canette qui trainait dans la rue. Pourquoi fallait-il que Mimiko croie que parce qu’elle est son ainée, elle avait tout les pouvoirs et qu’elle devait lui obéir sagement ?

-Fais chier ! Jura t’elle en envoyant encore un coup de pied sur la pauvre canette innocente.

-UMIKO ! Appela une voix qui n’était heureusement pas celle de sa sœur.

Si ça avait été le cas, elle se serait jetée sur elle pour l’étrangler tellement elle était en colère.

C’est Takuto qui courait vers elle malgré sa jambe qui le faisait boiter et une fois à son niveau, il lui jeta un manteau sur la figure :

-Idiote ! Qu’est ce qui te prend de partir toute seule comme ça !!!

Elle s’immobilisa, silencieuse, le visage caché sous le manteau qu’elle n’avait pas touchée. Takuto s’inquiéta et s’approcha d’elle :

-Bein qu’est ce qu’il y a encore ? Demanda t’il, et alors qu’il n’avait pas de réponse, il retira d’un coup sec le manteau, découvrant le visage noyé de larmes de la jeune fille.

Il fit un saut de surprise, puis :

-Mais pourquoi tu pleures ?!?

-Me regarde pas comme ça, je suis affreuse ! Lui répondit-elle d’une voix entrecoupée en se cachant le visage dans les mains.

-…

Le manteau atterit cette fois-ci sur ses épaules, correctement arrangé par le jeune homme. Il devait être à lui car il était trop grand pour le gabarie d’Umiko.

-Voila, tu ne peux pas sortir la nuit dans cette tenue ! Répliqua-t’il en rougissant à l’allusion car Umiko portait plus de résille sur elle que de tissu, puis lui prit une main et la tira derrière lui : Je vais t’emmener dans un endroit où tu vas oublier tes problèmes !

-Où ça ? Demanda la jeune fille d’une voix sanglotante.

-Héhé ! Fit-il avec un sourire canaille.

Une rue plus loin, ils se tenaient devant l’unique bar de la ville, rempli à raz bord des participants à la course.

-Mais je ne peux pas entre là dedans, c’est un bar, c’est interdit aux enfants…

-Où tu vois des enfants ici ? Eh t’as quinze ans ! T’es majeure ! Plus une gamine !

-Vraiment ?

-Mais oui ! Arêtes de radoter ! Assura t’il en la tirant à l’intérieur.

Le bar avait deux étages remplis d’hommes et de femmes buvant, chantant ou jouant, le tout formait un ensemble très bruyant. Elle toussa un peu car un vieil homme fumait la pipe devant l’entrée. A son étonnement, il y avait aussi des enfants comme elle.

Le patron derrière son bar héla Takuto quand il rentra :

-TAKUTO ! Ca fait longtemps ! T’as enfin décidé à lâcher tes outils pour te joindre à nous ! Oh mais tu n’es pas venu seul ! C’est ta nouvelle petite amie ???

Les deux adolescents rougirent presque en concert, détournant la tête.

-Mais non ! C’est mon nouveau pilote ! Rectifia Takuto. Tu peux nous trouver une table tranquille ?

-Pour toi toujours ! Mais tu ne vas pas piloter toi-même ?

Le jeune homme soupira avant de mettre en évidence sa jambe et l’attelle de métal qu’il portait.

-C’est pas de chance ça ! Compatit le barman. Allez suivez moi ! Tu t’appelle comment petite ? C’est la première fois que je te vois !

-Umiko, répondit elle d’une petite voix, intimidée.

-Mignon, déclara t’il en donnant un coup de coude et un clin d’œil à Takuto qui se tenait de l’autre côté.

Celui-ci prit un air gêné et envoya une taloche sur la tête d’un de ses amis qui se moquaient de lui, assis sur l’escalier.

Le barman les emmena dans un coin du bistrot et les fit s’installer :

-Bon je vous sers quoi ?

-De la bière, ça te va Umi ? La questionna Takuto.

-Ma foi… Pourquoi pas…

-Je vous apporte ça dans deux secondes ! Annonça le barman en s’éclipsant.

-Est-ce que c’est raisonnable de boire alors que la course est pour demain ?

-T’en fait pas ! Tous les concurrents sont là et ivres comme des Walapoof ! Tu partiras pas désavantagée !

* C’n’est pas ce qui m’inquiétait… C’est plutôt pour après…*

Le barman revint et déposa un plateau de chopes sur la table avant de repartir.

-Bien ! Fit Takuto en s’emparant d’une choppe : Buvons a ta victoire de demain !

Et il la vida d’un coup sous l’œil étonné de la jeune fille.

Elle prit le breuvage à son tour et y trempa les lèvres, hésitante, puis la langue, puis finalement elle finit par le boire : Ca avait goût de compotes pomme-châtaignes, puis de pommes au four, de confitures de coings et de figues, le tout pétillant. On ne sentait qu’un tout petit peu l’alcool : c’était délicieux.

Elle s’apprêtait à le dire à son compagnon quand elle s’aperçut qu’il la regardait en souriant :

-C’est bon, hein ?

Elle rougit et baissa les yeux, il fit de même. Il était parfait : il était gentil, même lorsqu’il râlait, il avait confiance en elle et la traitait comme une égale, il savait quand réconforter les gens et il était très mignon… Parfait… Et elle devait le quitter…

Une larme tomba dans sa choppe de métal. Puis une autre.

-Oh non ça recommence… Constata Takuto d’un ton consterné.

-Désolé… C’est juste que je veux faire cette course pour toi… J’ai envie de la gagner pour toi… J’ai pas envie de te décevoir… Pas envie de partir maintenant… Mais ma sœur… Mais ma sœur… Elle pense qu’à elle… C’est qu’une égoïste ! Elle pense pas à ce que je peux ressentir moi ! Faut toujours lui obéir… Toujours qu’elle ait raison… Elle se prend pour ma mère et ça fait chier parce qu’elle est pas ma mère ! C’est juste ma stupide sœur ! J’en ai marre ! Même ici faut que je sois maudite !!! Pourquoi moi ???

La jeune fille s’était mise à pleurer a chaude larmes pendant son discours et Takuto avait eu du mal à comprendre tout ce qu’elle disait, en tout cas, tout ce qu’il put en conclure en s’empressant de lui fourrer une nouvelle choppe dans les mains, c’est :

-Tiens, t’es pas encore assez saoule !

**

-Nous sommes tous réunis pour cette course extraordinaire regroupant tous les meilleurs pilotes de Pod du continent ! J’espère que vous avez fait vos paris car ça se joue gros aujourd’hui…

-J’en connais un autre qui joue gros… Lança Mimiko en fusillant Takuto du regard. S’il arrive quoi que ce soit à Umiko tu regretteras de n’être pas mort le jour où on t’a sauvé…

Le jeune homme déglutit : il savait que ce n’était pas des paroles en l’air. Hier, il avait cru mourir en revenant du bar, Umiko écroulée sur lui, incapable de marcher droit. Si ses amies ne l’avait pas retenue, elle se serait sûrement servie du flingue qu’elle avait piqué à la cyborg.

Ses parents n’avaient rien fait pour le protéger d’ailleurs, pensa t’il avec un reniflement désapprobateur.

« Si tu es assez grand pour aller boire au bar, tu es assez grand pour te défendre ! »

Mouaif…

Il s’assit sur son gradin et observa Umiko enfiler son casque avec des gestes vifs. Il ne restait aucune trace d’alcool dans son attitude, ce qui n’était pas le cas de la plupart des participants qui continuaient à brailler des chansons paillardes. Mais Takuto savait que cela faisait parti du jeu… C’était pour ça que c’était dangereux : tous les coups étaient permis pour arriver premier.

*J’ai confiance en toi Umiko, j’ai construit le meilleur Pod possible pour que tu gagne !*

La jeune fille, sur la ligne de départ, jeta un regard dans leur direction avant de grimper dans la machine.

-Wooh vous avez vu ! Il y a même un grand écran ! Remarqua Naru alors que la caméra passait sur Umiko en la présentant, puis jetant un coup d’œil à Mimiko : Tu devrais arrêter de déchiqueter ce programme entre tes mains, la course n’a même pas commencé !

-Ouiii je sais, mais je le sens pas bien… Si seulement je pouvais l’aider…

-Tu ne peux pas, répliqua Shinobu.

-Elle doit le faire toute seule, répondit Takuto sans quitter du regard la jeune fille.

Mimiko s’apprêta à lui faire ravaler son clapet mais la voix du présentateur l’en empêcha, annonçant le départ. Le décompte fut lancé à partir de dix.

-Neuf. Huit. Sept. Six. Cinq. Quatre. Trois… Deux… Un…

ZERO !!!

Les machines partirent comme des fusées au cri de la foule, laissant derrière elles un immense nuage de fumées et de poussières. Elles n’étaient déjà plus en vue des spectateurs qui devaient lever le nez sur l’écran où était retransmise la course.

- Comment gagne-t-on cette course ? Demanda alors Shinobu.

-Il y a cinq tours à passer, il faut être le premier à franchir la ligne d’arrivée au bout du cinquième tour.

-Quels sont les règles ? Fit Mimiko sans quitter sa petite sœur des yeux.

-Il n’y en a pas, il faut juste passer par quelques points de repères obligatoires, après on peut prendre tous les raccourcis possible.

-Mmh…

-Si on gagne, c’est une récompense de 100 000 Gils ! Ajouta-t-il à titre bénéfique, sentant la grande sœur devenir fébrile.

*Futur belle grande sœur* Ajouta t’il intérieurement en riant.

Les pilotes traversèrent les gorges dorées du désert, un labyrinthe de roche ardu (Mimiko réduit son programme en morceaux au premier tour, voyant la difficulté des tournants et trois pods exploser en prenant un mur.), puis longer une rivière et emprunter le désert pour revenir.

Quand Umiko passa le premier tour, elle avait réussi à se hisser à la huitième place sur vingt.

-BRAVO UMIKOOOOO !!! Hurlèrent en concert Shinobu et Naru.

-Encore quatre tours… Gémit Mimiko en s’attaquant au programme de Naru.

*Vas-y Umiko !* Pensa Takuto.

Mimiko mis deux tours de plus à réduire en tout petits morceaux le programme entre ses mains, Umiko était arrivée cependant à la quatrième place (il ne restait plus que dix pods en course, les autres avaient eut des accidents divers).

Shinobu lui mit entre ses mains son programme, se demandant si elle n’étendrait pas sa psychose à découper de la même façon Takuto.

Le quatrième tour fut plus rude car on tenta d’attaquer Umiko. Elle évita l’attaque avec brio mais pris du retard sur le troisième. Quand elle revint à la charge, il tenta de l’envoyer contre un mur mais échoua, de ce fait, elle lui passa sans attendre une seconde devant. Pendant le labyrinthe, personne n’osait tenter d’attaque, ainsi elle arriva derrière le deuxième. L’appareil qu’avait construit Takuto était très rapide, c’est pour ça que le pilote devait être léger et petit.

Elle passa la ligne d’arrivée troisième et attaqua le dernier tour.

Un coude à coude s’engagea alors avec le deuxième, rapide aussi, ils étaient côte à côte dans la gorge, sachant toutefois qu’un seul pourrait passer dans le labyrinthe. L’entrée s’approchait (Mimiko mordait son programme d’appréhension), Umiko et l’autre pilote se regardèrent, cherchant dans leurs yeux ce qu’ils comptaient faire.

*J’ai confiance en Takuto* Disait les yeux d’Umiko, et elle continua sans faiblir. L’autre pilote ne préféra pas prendre de risque et ralenti, laissant passer la jeune fille dans le labyrinthe avant lui.

(Mimiko s’écroula à terre de soulagement) Umiko était à présent deuxième et aperçut devant le premier. Ils sortirent tous les deux du labyrinthe et alors Umiko se prépara à le dépasser.

Elle lança à plein gaz le pod pour arriver à le rejoindre. Elle commençait à connaitre ce terrain. Les deux machines furent alors l’une à côté de l’autre, se percutant en secousse. Elle jeta un coup d’œil vers le pilote qui lui sourit avant de lâcher les commandes d’une main, d’attraper une grande épée pour la planter dans un des réacteurs de la jeune fille.

Elle voulut s’écarter, prise de panique, mais d’un geste trop brusque qui fit tourner l’engin sur lui-même et la précipiter contre la falaise.

-UMIKOOOO !!! Cria Mimiko.

*UMIKO !*

Takuto resta pétrifié et retint son souffle tandis qu’il voyait le spectacle au ralenti. Derrière lui, un vendeur criait : « CHOUCHOUUUUS ! CHOUCHOUUUS ! QUI VEUT DES CHOUCHOUUS ? »

****

-Mitsuki ! Ne fait pas ça!!!

-Désolé Takuto… Je ne peux pas vivre sans Eichi…

Il s’élança, mais la jeune fille se laissa tomber de la falaise.

-MITSSSSUUKIIIII NOOOOOOOOOOONNNNN !!!!!

***

-NOOONNN UMIKKOOOOO !!!! Cria-t-il comme si elle pouvait l’entendre.

Mais comme elle se dirigeait vers la falaise, un immense jet d’eau jaillit de la rivière, l’empêchant de s’écraser et la remettant sur le droit chemin. Un instant, Umiko crut voir le visage écaillé d’une jeune femme, mais sans attendre elle se remit à la poursuite de son agresseur.

-C’EST INCROYABLE CE GEYSER ! Hurla le présentateur.

Takuto n’en croyait pas ses yeux.

-Mimiko c’est toi ? Fit Naru en voyant que les mains de la jeune fille c’était crispée sur on bâton. Tu as invoqué Ondine ?

-Bein quoi, tout les coups sont permis non ?! Grommela la jeune fille. Mais ne dites pas à Umi que j’ais fait ça !

-OK !

L’écran avait arrêté de diffuser les premiers pour garder le suspense. Tout le monde était donc penché sur les balustrades dans l’espoir d’apercevoir le premier. Un nuage de poussière apparut au bout d’un moment, empêchant de voir quoique ce soit, puis les deux Pods apparurent, ils étaient si proches qu’on ne savait pas lequel menait l’autre. Et ce fut aussi le cas lorsqu’ils arrivèrent à toute vitesse pour franchir la ligne d’arrivée.

Le monde arrêta de respirer en attendant les résultats. Il y eut un bruit de tambour, puis :

-C’EST LE POD ENREGISTRE AU NOM DE KIRA TAKUTO QUI GAGNE LA COURSE !!!!!! ILS GAGNENT LE GROS LOT !!!!

-C’est mon Pod ? Répéta Takuto, n’arrivant pas à y croire.

-Mais oui gamin, c’est Umiko qui a gagné ! Expliqua Mimiko qui ne put s’empêcher de sourire devant la extatique qu’il tirait :

-YEEPEEEEEEE !!!!! ON A GAGNNEEEE !!!! Il faut que j’embrasse Umiko ! Lâcha-t-il en descendant les escaliers des gradins.

-HEIN QUOI ???!!!

A suivre…

Le mot de l’auteur :

Mimiko : C’est mon plus long chapitre de FDF… Vous allez rire, il est 03H50 !

Naru : Vas te coucher…

Mimiko : J’y vole, j’y vole, juste le temps d’interviewé la star de ce chapitre…

Umiko : Ah ! C’est moi !

Mimiko : Bien, comment as-tu fait pour apprendre à piloter un Pod en une journée ?

Umiko : Je suis douée pour piloter. Ca c’était déjà vu. Et puis avec Taku pour professeur…

Takuto : C’est la magie des jeux vidéo ! Un bon tutorial et un ou deux entrainements et on sait tout faire !!!

Mimiko : (Taku ????)* pousse Takuto hors de son mot de l’auteur* désolé c’est propriété privé ! Umi, as-tu eu peur pendant cette course ?

Umiko : Evidemment, mais il fallait que ma petite révolte est un effet sur toi, et puis j’avais confiance en Taku !

Mimiko : (encore Taku…)

Umiko : Ma foi, j’ai eu beaucoup de chance avec ce geyser !  

Mimiko : *sifflote* Ca c’est sur ! Hrm… Alors, est ce que c’était la première fois que tu te bourrais ?

Umiko : VIIIIII !!!! D’habitude je préfère le cidre, mais cette bière là est exquise !!!

Barman : Content de le savoir !

Mimiko : Mais qu’est ce que vous faites là ? C’est un mot de l’auteur ! Dégagez ! Revenons à nos moutons. Umi, que penses tu qu’il y aura dans le chapitre suivant ?

Umiko : Hum… Du Takuto+Umi, du Takuto+Umi, oh et aussi du Takuto+Umi !

Mimiko : -_-‘ Désolé mais non.

Umiko et Takuto (qui est revenu) : HEIN QUOIIIIII ?????!!!

*se regardent_rougeissent*

Mimiko : *soupir* Par contre il y a mon perso mamour qui réapparait…

Heero : -_-‘ C’était trop tranquille pour être vrai…

Mimiko : Que va-t-il advenir d’Asuka ? Qui sont les mystérieux personnages dont rêve Kitsune ? A qui vont aller les 100 000 Gils ? Arisa arrivera t’elle à battre les gardes ? Gabin fera t’il pencher le cœur de sa bien aimée ? Que de question… Que de question… Prochain chapitre : AVALANCHE !

Publicité
Commentaires
A
bien sure que je vais réussir les gardes!!! même que je vais les mettre KO en 2 temps 3 mouvement, et que je vais les ressuciter, et que je vais les remettre KO, autant de fois qu'il le faudra pour que je me remette de cette humiliation!!!!!! MWAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Fille de la Fantaisie
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité