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Fille de la Fantaisie
12 août 2006

Chapitre 5 : Sous l’océan !

Auteur: Mimikooooooooooooou

Série: Grandia toujours et bah pleins d’autres trucs aussi.

Genre: Aventure, voui, Romantisme, pas du tout, Fantastique, totalement.

Couple: Mouarf, Gabin aimerait bien mais c’est loin d’être gagné pour lui.

Disclaimer: Tout les personnages cité appartiennent aux G.girls ou s’appartienne eux même, faut voir. Gabin est à moaaaaa !

Disclaimer2: Calcifer est à Hayao Miyasaki, Squall Leonheart et Linoa sont à Squaresoft, Sébastien est à Mr Disney et Hagrid est à JK Rowling. Voili voilou ! Mon dieu quel casting !

Gabin tira Arisa et Isaka jusqu’à un long bâtiment coincé entre une grosse boutique et un bar. Il regarda le ciel d’un air soucieux :

-Il se fait tard, murmura t’il.

-Comment tu peux voir ça, depuis ce matin le ciel à pas changé de couleurs ! S’exclama Arisa alors qu’elle et Isaka se démontait le cou en regardant les nuages.

Il ne leur répondit pas et les entraîna à l’intérieur, sur ce qui ressemblait à un quai de gare. Sauf qu’il n’y avait pas de voix ferrée en contrebas.

Le mage leur faussa compagnie pour aller parler à un grand contrôleur à l’uniforme bleu qui avait une longue corne au niveau du front. Il revint avec des tickets alors qu’un espèce de coche avançait le long du quai. Il n’y avait rien pour tirer le chariot, et il ne semblait pas être à moteur, pourtant il s’arrêta devant eux avec un léger grinçement. Gabin les fit entrer à l’intérieur et elles s’installèrent sur les moelleuses moquettes.

Le coche s’ébranla et partit d’un bon pas.

-Comment fait-il pour marcher ? Se demanda Isaka.

-C’est mécanisé, lui répondit Gabin. C’est le moyen de transport le plus rapide quand on veut voguer dans les quartiers de Traverse.

-Où allons-nous ?

-Dans le quartier des Artisans voir les Forgerons. Avec l’argent que tu as gagné ‘Risa, tu vas pouvoir t’acheter une épée.

-Pourquoi ça ? Le questionna l’intéressée, c’est si important ?

-Bien sur que ça l’est ! Pour les guerriers, leur épée est comme leur âme, ils ne s’en séparent jamais ! Et tu t’apercevras rapidement que tu es plus à l’aise avec une arme que sans à l’extérieur de la ville.

-En fait, il est inquiet pour la sécurité de Kitsune, traduit Isaka.

-Evidemment ! Mais après les prouesses de ‘Risa, je dois avouer, que je me fais moins de soucis… Ce qui n’empêche qu’on en profitera pour t’acheter une arme à toi aussi.

-Mais je ne sais pas m’en servir !

-Tu apprendras.

Le coche s’arrêta avec un sursaut et la porte s’ouvrit d’un coup, libérant un petit escalier pour descendre.

L’architecture du quartier des Artisans étaient différentes de celle du quartier du Marché. Cela faisait plus penser à un village moyenâgeux européen. Il était plus fleuri, plus calme. Seuls quelques passants se promenaient dans les rues pavées. Et il était construit en hauteur de façon à ce que les fumées des ateliers ne gênent pas les habitants. Ils marchèrent un peu sur la route jusqu’à atteindre le haut d’une petite colline où le chemin descendait en contrebas le long des maisons : une partie de la ville s’offrait à leurs yeux, ainsi que plus loin, l’immensité orangée de l’océan qui brillait sous le bas soleil. Des mouettes voltigeaient dans le crépuscule, avant d’être coupé par deux formes ailées plus longues qui disparurent dans la clarté de la lumière.

Gabin soupira un instant avant de s’arracher à sa contemplation et de continuer à marcher. Ils descendirent la route pendant un instant avant de bifurquer et de monter encore plus haut qu’auparavant jusqu’à un grand bâtiment éloigné d’où sortait une immense colonne noir.

-C’est la Forge, leur indiqua inutilement Gabin car Arisa et Isaka l’avait deviné. Allez-y toutes seules.

-Hein ? S’exclama Isaka. Pourquoi donc ?

-Ce n’est pas un endroit pour moi ça. La chaleur, le métal, le feu… Enfin vous comprenez quoi.

-Les Mages blanc sont des lavettes, oui, râla la brune quand elles se furent éloigné de lui.

Arisa se contenta d’hausser les épaules, résignée.

Elles entrèrent timidement à l’intérieur comme la porte était ouverte. Un vieillard les accueilli aussitôt, comme s’il attendait leurs visites. Il leurs fit signe de le suivre.

L’intérieur ressemblait à une maison traditionnelle japonaise en dépit de son architecture extérieure, elles traversèrent plusieurs panneaux coulissants marronnâtre avant de s’arrêter dans une petite pièce où il y avait à peine la place pour quatre personnes et une petite table basse. Le vieillard s’y agenouilla et mit un peu de l’ordre dans les papiers qu’il avait devant lui. Sur la table, en plus des parchemins et des feuilles volantes qui l’occupaient, il y avait une espèce de cloche à fromage métallique qui vrombit quand les deux filles s’installèrent sur les coussins plats prévu à cet effet.

Il y avait dans l’air une espèce d’odeur de rouille et la chaleur dans tout le bâtiment était abominable. Arisa regrettait d’avoir quitté son ancienne tenue qui avait peut être le désavantage d’être légèrement indécente mais qui n’était pas chaude du tout.

-La forge, s’excusa vivement le vieillard en lui jetant un regard, alors pour des armes… Il nous faut une épée pour cette guerrière…

-Comment savez vous que je suis une guerrière ? Je ne porte pas…

-Vous croyez qu’il suffit de porter un habit pour être guerrier ? Grommela le vieillard en haussant un sourcil tellement fourni qu’il cachait ses yeux. Non, non… Je peux même dire que sous vos airs insouciants et maladroits se cache une terrible guerrière de Delph !

-C’est incroyable…

-Un guerrier ne peut pas devenir Mage en portant son habit, il peut tout au plus les combiner, mais un guerrier sera toujours un guerrier. Donnez-moi 230 Gils.

-Euh, nous n’avons que des Doublons, je ne sais pas si c’est pareil, répondit Isaka en passant la bourse au vieillard.

-J’accepte aussi les Doublons, déclara t’il en comptant le nombre juste de pièce avant de lui redonner le petit sac, déjà plus léger. Il se pencha alors sur la table et souleva la cloche devant lui. Une petite flamme bleue se tenait en dessous. Elle brula d’abord faiblement, comme si on venait de la réveiller, surprise de la lumière du soleil avant de prendre du volume et de prendre une couleur violette.

-Excusez-là, elle est un peu timide, les informa le vieillard.

-Alors ça c’est pas courant, s’exclama Isaka.

Et quand Arisa approcha sa main de la flamme, elle ne s’attendit pas à ce qu’elle cherche à la bruler. Oui. La flamme s’orienta brusquement vers elle. Pour ne pas se blesser, Arisa retira immédiatement sa main.

-Non ! Non ! Il faut que vous la preniez dans vos mains !

-Mais pourquoi ? Je vais me faire très mal !

-Ce n’est pas une flamme ordinaire : c’est Calcifer, le démon qui hante nos Forge depuis des millénaires. Pour forger une épée qui sera à votre image, comme le prolongement de votre âme, il a besoin de voir à l’intérieur de vous. Ne vous en faite pas, ce qu’il y verra est strictement personnel et ne sera révélé à personne.

-Eh bien alors si j’ai pas le choix… Se résigna la jeune fille aux cheveux blonds en mettant ses mains en coupe pour attraper la flamme.

Elle serra les dents avant de toucher l’extrémité du feu, mais finalement elle eut l’impression de prendre de la fumée chaude dans ses mains. Calcifer devint alors rouge sang et énorme. Isaka le regarda gonfler avec un peu d’appréhension avant de remarquer qu’Arisa ne bougeait plus d’un iota et que ses yeux étaient devenu tout aussi rouge que le démon.

Le vieillard en profita pour attraper le bras droit de la brunette et la tirer vers lui. Il le tourna côté poignet et fit glisser un de ses bracelets. Sous celui-ci se tenait une espèce de tatouage représentant un P majuscule entouré d’une sirène. Isaka elle-même ne l’avait d’ailleurs même pas vu.

-Je m’en doutais, déclara le vieux.

-Lâchez-moi vous me faites mal…

Il s’empara de quelque chose sous sa table et en sorti un petit fourreau qui devait contenir une dague. La jeune fille déglutit en se demandant ce qu’il voulait en faire. Mais contrairement à ce qu’elle pensait, il se contenta de la lui remettre entre ses doigts et de la lâcher.

-Je crois que ceci suffira pour l’instant.

Calcifer devint alors noir et sauta carrément des mains de Arisa pour disparaitre sous la grille qu’il y avait à sa place originelle. Les yeux d’Arisa reprirent leurs couleur verte.

-Qu’est ce qui s’est passé ? J’ai eu l’impression de voir ma vie défiler sous mes yeux…

-Votre épée est en court de fabrication ! Nous vous enverrons un homme pour vous prévenir quand elle sera prête. Où logez-vous ? Quel est votre nom ?

-A l’hôtel Al Quada, je m’appelle Arisa.

-Bien, fit le vieillard en enjoignant aux jeunes filles de partir d’un geste du bras.

-Oh mais Isaka a besoin d’une arme aussi !

-C’est bon, elle l’a.

-Hein ?

Isaka lui montra le fourreau qui contenait sa petite épée et elles sortirent rejoindre Gabin.

Le ciel dehors était à présent noir et couvert.

ooOOoo

-Selon nos indications, quatre corps non identifié sont apparu au dessus de l’Océan des Perles avant de couler, récita le sergent en faisant les cents pas dans un couloir, attendant qu’on lui permette d’entrer. Il soupira un instant, regardant à travers la baie vitrée les tanks qui en bas s’alignaient comme des petits soldats.

Enfin, une femme aux longs cheveux noirs et raides et aux yeux marron se montra. Elle avait la peau très claire et les traits du visage légèrement asiatique. Derrière son dos trônait deux petites ailes blanches et mécaniques. Elle portait naturellement l’uniforme des cyborgs.

-Vous pouvez entrer sergent, lui dit elle en souriant.

Il ne prit même pas la peine de la remercier et entra dans le magnifique bureau. Les parquets venaient apparemment d’être cirés car ils brillaient sous le soleil matinal. Les placards présents étaient recouverts de trophées et de récompenses, des teintures de velours rouge étaient tendues autour des baies vitrées où se découpait la silhouette d’un homme habillé d’un uniforme militaire bleu et dont les cheveux bruns en bataille descendaient en dessous de sa nuque.

-Co…Colonel, je viens du poste d’observation Nord et les radars que nous observons ont repéré au début de la nuit quatre corps d’origine non identifié qui sont apparu au niveau de l’Océan des Perles avant de couler…

-Pourquoi alors ne me prévenir qu’en début de matinée ?

Le colonel se retourna vers lui, le fixant de ses yeux profondément bleus.

-Euh… Je ne voulais pas vous réveiller, balbutia le sergent, les yeux rivés sur la fine entaille rouge qui courait au niveau de l’arête du nez de son supérieur, je vous promets de ne plus vous décevoir Colonel Leonheart…

-Bien, envoyez une équipe de recherche, déclara ce dernier.

-Mais ils ont coulé au dessus du territoire des Aquariens…

-Alors envoyez des méchas faire le boulot. J’ai trois poissons et deux cancers prêts pour des missions maritimes.

-Bien reçu ! S’exclama le soldat en faisant un salut militaire et de décamper.

La jeune fille aux cheveux longs en profita pour rentrer dans la pièce, et tomba devant le spectacle du colonel passant une main sur son visage :

-Tous des incapables…

-Courage Maître Squall, ria t’elle en s’approchant du bureau où il s’était assis.

-Oh, c’est toi Linoa ? Qu’il y a-t-il ?

-Une invitation pour le bal de ce soir vient de vous être envoyée. D’après diverses rumeurs, c’est une énième tentative d’assassinat envers votre personne. Sûrement le groupe « Avalanche ».

-Allons bon, j’y enverrais ma doublure faire le ménage.

A ces mots le visage de Linoa s’obscurcit un peu, mais elle trouva quand même la force de lui sourire une dernière fois avant de le laisser seul, lui et ses monologues intérieurs, pendant qu’encore une fois, sa doublure ferait le sale boulot à sa place…

ooOOoo

L’impression de se noyer, puis plus rien.

C’est avec du mal que Naru ouvrit les yeux et entreprit de remettre à leur place les images qui se dédoublaient et tournaient devant ses yeux.

Devant elle tout était bleu, enfin tout était presque bleu. Surtout la figure qui se tenait devant elle.

Elle se releva brusquement du lit où elle était jusqu’à présent couchée et dévisagea la personne qui se tenait à son chevet.

Comme elle l’avait déjà dit, cette personne avait la peau bleu irisé, quoiqu’en regardant mieux, sa peau semblait faite d’écailles. Ses longs cheveux bouclés étaient blancs et ses yeux étaient entièrement noirs hormis ses iris qui étaient bleu. En baissant légèrement le regard, Naru eut la certitude que c’était une femme car elle était entièrement nue. Sans l’être d’une certaine façon car des écailles plus colorés et plus épaisses recouvraient le centre de ses seins et toute la partie située à partir du bas du ventre aux dessus de genoux.

-Qui êtes-vous ?

Il semblait à Naru que s’il fallait commencer par quelque chose, c’était bien cela.

-Watusi assaké otidi…lui répondit l’être en lui souriant.

- Ouah, pour la compréhension ça ne va pas être du gâteau…S’horrifia la brune.

-WATUSI hunig assara !

-Oui oui c’est ça… MOI NARU, TOI ?

-MOI NARU, TOI ?

-Mais non ça c’est mon nom, le TIENS, à TOI !

- TIENS-TOI !

-Mais non, je voulais dire, oh et puis c’est pas grave…

Naru se retint de pleurer de découragement, ce qu’elle aurait fait d’ailleurs, si elle n’avait pas vu une silhouette connue dans l’embrasure de la porte de sa chambre.

-Laisse tomber, ils ne comprennent pas, lui affirma Umiko, la petite sœur de Mimiko.

La jeune fille était habillée d’un débardeur et d’un court short noir, une ceinture de cuir pourvu de petites poches lui ceignait les hanches et elle portait à ses pieds de très longues bottes jaunes lacées. De la résille noire lui courait le long du bras droit tandis que le gauche était pourvu d’anneaux.

Elle se demanda vaguement ce qu’elle faisait habillé de cet accoutrement, quoique venant d’Umi, l’accro-cosplayeuse, plus rien n’était étonnant. Pas plus la protection frontale qu’elle portait.

-Umiko… Qui sont ces gens, où sommes nous ? Demanda la brune en se levant de son lit qui était en fait un coquillage retourné et rempli de coussins.

-Habille-toi et viens me rejoindre en bas, il va tout t’expliquer.

-Qui il ?

Umiko lui sourit avant de disparaitre.

Naru pesta et chercha des yeux de quoi s’habiller, voyant son agitation, l’être bleu alla chercher un tas de fripes noires sur une table et lui tendit.

La jeune fille les attrapa et les déroula devant elle, les considérant du regard, avant de s’adresser à l’être qui lui rendit un regard confus :

-Ce ne sont pas mes vêtements. Pas A MOI, tu comprends ?

Une étincelle de lucidité brilla dans les yeux de l’être qui partit chercher autre chose… et lui ramena un chapeau pointu noir où pendaient des breloques d’argents et de pierres précieuses.

Naru, devant le visage rayonnant de l’être qui pensait avoir bien fait, entreprit de se fracasser le crâne sur les rebords du coquillage-lit. Et comme ça lui faisait plus mal qu’autre chose et qu’elle ne pouvait pas sortir en sous vêtement, avec un soupir de résignation, elle s’habilla.

Le haut n’était qu’un morceau de toile violette qu’elle devait faire passer derrière son cou et croiser au niveau de sa poitrine avant de l’attacher dans son dos. De chaque côté de ses bras, elle avait des manches noires détaché qui tenaient avec des rubans fushia, en bas elle portait une jupe noire étroite et des bottes de cuir. Pour compléter le costume elle enfonça sur sa tête le chapeau. Elle s’apprêtait à sortir de la pièce quand l’être lui tendit une longue baguette à une extrémité pointue, à l’autre un cercle contenant une boule légèrement transparente.

-Euh…Merci… Même si je ne vois pas à quoi ça pourrait me servir…

Et elle sorti de la pièce pour se retrouver devant une espèce de paroi ressemblant à celle d’une bulle de savon. De l’autre côté elle voyait des ruines de civilisations recouverte par des coquillages, des algues et du corail. Des bancs de poissons se frayant un chemin parmi elle, ainsi que des sirènes aux queues de milles couleurs. Un peu plus bas, dans la cour, se tenait Umi qui faisait des bras et des jambes pour ne pas se faire trimballer par les courants, et Shinobu assise sur un reste de banc qui s’agrippait à un socle de statue. Elles ne semblaient avoir aucun mal à respirer sous l’eau. L’être bleu derrière Naru, traversa la paroi et ses jambes disparurent pour laisser place à une élégante queue de poissons.

Naru prise de vertige se rattrapa aux parois du mur. Tout cela n’avait strictement et logiquement aucun sens. Les dragons, les sirènes, les gens qui respirent sous l’eau n’existaient PAS. Elle devait faire un rêve ou un cauchemar. Oui, c’était ça.

Seulement quand la sirène lui attrapa la main pour la pousser hors de l’espace d’air, elle sentit la froideur de l’eau s’insinuer en elle. Par reflexe elle retint sa respiration, brassant pour rejoindre la cavité où elle pourrait respirer, mais la sirène la tenait toujours et l’entraina derrière elle vers ses amis.

Shinobu l’attrapa par la main et la tira vers elle :

-Lâche ta respiration Naru, c’est un peu désagréable la première fois, mais après tu pourras respirer.

La jeune fille la foudroya du regard avant de faire un violent signe de dénégation de la tête, ses joues gonflées d’air. Elle aurait aimé expliquer à Shinobu les effets de l’eau dans les poumons et tout ça, mais la situation ne s’y prêtait pas trop. Merde, elle allait mourir noyée !

-Vous devriez l’écouter mademoiselle, vous vous faîte du mal pour rien !

Naru sursauta devant la voix masculine et chercha son propriétaire. Elle lâcha brutalement sa respiration en apercevant un crabe rouge qui la saluait de la pince.

Elle but d’abord la tasse, paniqua en s’apercevant qu’il n’y avait de l’air nulle part, tandis que l’eau s’insinuait à l’intérieur d’elle. Elle crut qu’elle allait perdre connaissance quand elle se sentit brutalement mieux. Nauséeuse, mais mieux.

-C’est la nourriture d’ici qui nous permet de respirer sans aucun problème, l’informa Umi avec un petit sourire moqueur.

-Ah, laissa échapper Naru avec un nuage de petites bulles.

D’où venaient-elles celles là ? Si elle n’avait plus d’air dans son corps ?

Shinobu dût s’apercevoir de sa réflexion, les sourcils froncé alors que son regard suivait les bulles qui remontaient à la surface :

-Ca ne sert à rien de te prendre la tête là dessus, c’est magique !

-Ah, d’accord… NON pas d’accord ! Ca n’existe pas la magie !

-Ce que je veux dire c’est : arrête de chercher une explication rationnelle alors qu’un dragon a détruit la mairie, qu’on s’est retrouvé aspiré dans le sol, que maintenant on respire sous l’eau grâce à une espèce d’algue appelé Branchiflore et que la seule personne parlante ici n’est pas une personne mais un crabe.

-Un crabe ? S’écria Naru en se rappelant effectivement la présence du crustacé.

-Enchanté ! Je m’appelle Sébastien ! On se sert la pince ?

/Cri sonore qui retentit jusqu’aux confins de l’océan jusqu’à un bateau de pirates aux voiles noires avec un capitaine tellement effroyable que l’enfer l’a recraché : « Foutrebleu ! Ce cri ! C’est le Krakkennnnn ! »/

-Un crabe qui parle ! Ca y est, je sais que je suis en train de rêver !

-Naru, CM…souffla Shinobu.

-CM ?

-C’est Magique…

-Bon d’accord, mais on est où là ?

-Hrem hrem…

Sébastien sorti des baguettes et tapota sur son rocher avant de commencer à chanter :

-SOUS L’OCEAN ! Tutududu ! SOUS L’OCE….

-TU NOUS L’A DEJA FAITE TA CHANSON ! Crièrent Shinobu et Umiko en lui enfonçant le saxophone d’un des poissons sur la tête.

-Je tacherais de m’en souvenir…

-Et j’ai une autre question… Shin, pourquoi t’as des ailes de métal dans ton dos ?

Ce détail l’avait gêné depuis le début. Shinobu avait ses longs cheveux blonds attachés en deux couettes, des espèces de lunettes de motards sur le front, elle portait un genre de combinaison blanche et jaune qui s’arrêtait au dessus des genoux, une longue paire de chaussette et des chaussures courte. Mais ce qui était bizarre c’était les ailes d’argent qui brillaient derrière son dos.

-Oh et bien je ne sais pas vraiment, je me suis réveillé avec, mais si tu veux absolument le savoir, elles sont connecté à ma colonne vertébrale.

-Je crois que j’aurais préféré pas le savoir…

-Mais le pire c’est ma grande sœur, intervint Umiko en foudroyant Sébastien du regard. Ils l’ont enfermé !

-Mais pourquoi ? Et où ?

Umiko lui montra du doigt un immense coquillage refermé sur lui-même.

-C’est notre devoir de sauver ceux qui tombe sur nos rivages, mais à une certaine limite. Passe encore de sauver un Cyborg, mais un Invoqueur ! Répliqua d’un air buté Sébastien comme s’ils avaient déjà eu cette discussion.

-Pour info c’est moi qu’ils appellent le Cyborg, l’informa Shinobu. Et je crois que Mimiko est l’Invoqueur.

-Mais qu’avez-vous contre les Invoqueurs ?

-Vous devriez le savoir, vous qui êtes un Mage Noir, répondit Sébastien.

-Je suis un QUOI ? Balbutia Naru.

-Un sorcier, bien sûr, dit Hagrid qui passait par là, son épaisse barbe broussailleuse faisant comme des algues. Et tu deviendras un sacré bon sorcier dés que tu auras un peu d’entraînement. (j’en profite pour faire un peu de pub : voir p 55, 56 d’Harry Potter à l’école des sorciers, édition Folio Junior).

-Euh qui est-ce ? Qu’est ce qu’il fait là ?

-J’en ai aucune idée, dit Sébastien.

-Désolée je crois que je me suis trompée de livre, s’excusa Hagrid.

(Non en fait c’est la fanficeuse qui s’est aperçu de l’étonnant écho qu’il y avait entre la dernière réplique de Naru et celle de Harry et qui dans sa débilité profonde a décidé de s’éclater un peu)

-On croit aussi, répliqua Umiko.

-La sortie c’est tout là haut, vous ne pouvez pas la manquer ! Le renseigna Sébastien en lui montrant le soleil qui brillait au dessus de l’eau.

-Merci bien ! Je vous aurez bien offert un biscuit fait maison, mais le climat ne s’y tend pas trop.

Et il se mit à nager à la surface en chantant : « Partiiirrr lààà baaaaaaaassss ! ».

(Et vous pouvez taper la fanficceuse)

-Bon, maintenant que le grand huberlu est parti, vous pouvez répéter ce que je suis et m’expliquer tout ce bazar ?

-D’accord, mais allons-donc parler de tout cela devant un plat d’escargots de mer, qu’en dites-vous ?

-OK, mais ce serra sans nous les escargots, déclara Naru en regardant Umiko esquisser une horrible grimace et Shinobu pâlir.

Le mot de l’auteur :

Mimiko : goooommmmmennnn nasaiii ! Comme dirait Clochette et Crystal (deux fanficceuse) : « Je volerais bien à l’envers si je le pouvais ! » (cherchez pas si vous ne comprenez pas).

Asuka : On va pas chercher.

Kitsune (regarde le mot de l’auteur précédent): effectivement il n’y a ni passion ni romance dans ce chapitre…

Umiko : mieux que ça ! J’Y APPARAIS !

Mimiko : mais oui c’est çaaaaaaaa !

Shinobu : Et qu’est ce qu’il y aura dans le précédent ?

Mimiko : Des réponses ! … Enfin j’imagine…

Naru : T’as l’air très sur pour l’auteur…

Mimiko : Eh bien disons pour ma défense que ça vient comme ça viens ! Je libère petit à petit les verrous de mon imagination et de ma culture fantasques…

Asuka : Bref tout ça pour dire que tu improvise.

Mimiko : Yep

Arisa : T’es même pas sur d’un truc ?

Mimiko (honte) : Si, vous retrouverez toujours mon humour douteux…

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Commentaires
K
je veux lire le chapitre 6 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! >_<
Fille de la Fantaisie
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