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Fille de la Fantaisie
11 août 2006

Chapitre 4: Gabin

Auteur: Le plus naturellement Mimiko (enfin aussi nature qu’on puisse l’être à 01h 46)

Série: Grandia pour certains trucs, oh et puis une petite allusion à Spyro, on verra bien si Umiko sera capable de la voir^^.

Genre: Roooh un pervers ! Délire, aventure et pleins d’autres trucs mit dans un mixeur pour former ce que vous avez devant les yeux.

Couple: Euh ya un mage blanc qui drague Kitsune, ça compte? _Kitsune: Non ça compte pas, il est trop vieux pour moi et en plus les mages blancs en ont pas le droit!

Disclaimer: Tout les personnages cité appartiennent aux G.girls ou s’appartienne eux même, faut voir. Gabin m’appartient aussi alors pas touche, j’l’aime bien ce type là !

Disclaimer2: THE Chameau est à Grandia.

Les trois jeunes filles se retrouvèrent assises autour d’une table ronde, le choc de la dernière nouvelle passée, sans toucher toutefois à leurs assiettes. Pourtant la table regorgeait de plats appétissants. Ou du moins qui le semblait.

Arisa décida de crever l’abcès en se servant d’une tranche de viande sombre accompagnée de ce qui ressemblait à des flageolets. Ce n’était pas le fait qu’elles se trouvaient sur une île en pleins océans qui allaient lui faire oublier son estomac. Elle coupa la viande et la porta à ses lèvres, et heureuse fut-elle de s’apercevoir que c’était excellent.

-Mmh les filles vous devriez y gouter !

Isaka fit une grimace en tâtonnant le mets de sa fourchette :

-Tu rigoles ? On ne sait même pas ce qu’est l’animal qui a donné cette chose marronâtre…

Des clients derrière elle et qui les dévisageaient depuis leur arrivé se firent un plaisir de lui répondre.

-Ca ma demoiselle, c’est du cachou !

-Du…Cachou ? Eh bien c’est drôlement bon, se retourna la guerrière.

-Mais ça ressemble à quoi un cachou ? Demanda-t-elle après voir avalé une autre bouchée.

-Oh et bien c’est un petit animal de couleur grise tacheté de pois marrons et qui a une trompe un peu comme celle d’un Shoopuf et qu’on élève uniquement au pied des haricots magiques… lui répondit-il.

-Alors ce qu’il y a à côté de la viande, c’est…

-Des pousses de haricots magiques.

Arisa fit une drôle de tête à cette nouvelle et se servit un grand vert d’eau qu’elle avala d’un coup.

-Non tu as tord, fit un de ses ami, ils ont la trompe plus courte que celle des Shoopuf !

-Pardon, mais qu’est ce qu’un Shoopuf ? Les questionna Isaka.

La table voisine se mit à rire devant l’apparente hilarité de la question :

-Vous ne savez pas ce que sont les Shoopuf mazette ! Ce sont de grandes bêtes de couleur bleu qui servent à traverser les fleuves ou les lacs et qu’on ne trouve uniquement sur l’Endroit… Parce que bien sur, à l’Envers, ils ont en pas besoin ! Ils ont les aéroglisseurs et les mékas…

Isaka pensant qu’ils avaient assez rit de leur ignorance, ne leur demanda pas ce qu’ils avaient tous à la fin à parler de l’endroit et de l’envers d’elle ne savait quoi et leur lança un regard mauvais qui mit un terme à leur rigolade.

-Bon bein vous voyez, on n’est pas perdue, leur fit remarquer Arisa. Pas complètement en tout cas…

-Pas complètement ? Fit Isaka amère, ils ne savent même pas ce qu’est Toulouse ! Il n’y a pas de médecins, ni d’hôpitaux, et je vous paris ce que vous voulez qu’il n’y a pas de poste de police non plus. Comment veux tu qu’on rentre chez nous ?

-On a qu’à rejoindre un continent. Si il faut, il n’y a qu’ici que tout est bizarre. Et qu’on est perdu dans l’océan pacifique sur cette petite île magique !

-…Pff… Tu as peut être raison...Concéda t’elle.

-On affrète un bateau et on rentre en France !

-Avec quel argent ? Intervint Kitsune qui était restée silencieuse jusque là.

-Eh bien…

Arisa n’eut pas le temps de répondre que la rousse avait tourné brusquement la tête vers la porte d’entrée de l’hôtel.

Un homme venait d’entrer. Assez grand, il devait au moins avoir la trentaine au vue de ses traits, certes réguliers, mais marqué. Quand il repoussa sa capuche blanche, il laissa choir sa longue et raide chevelure blonde dans son dos qu’il avait attaché en catogan. Il portait le même manteau nacré que celui qui recouvrait les épaules de Kitsune. Tout comme l’avait fait la magicienne, il tourna presque immédiatement la tête vers elle et lui fit un sourire charmeur. Ses yeux étaient d’un étrange violet foncé, ses sourcils blonds les soulignaient parfaitement tout en étant un peu épais et il portait une barbe de trois ou quatre jours.

Il se dirigea vers le chameau de l’accueil d’un air sur et commença à parler avec lui. Dans sa main droite il tenait une longue baguette surmonté d’une espèce d’armoirie ronde. En plissant les yeux elle s’aperçut qu’il représentait deux anneaux l’un dans l’autre entouré de deux ailes repliées autour d’eux.

Kitsune se baissa en avant sur la table pour chuchoter à ses amies :

-Ce mec est un mage blanc comme moi !

-Ca ont l’avait remarqué rien qu’avec son accoutrement, lui apprit Arisa d’un ton moqueur.

-Non, j’ai senti son aura magique aussitôt qu’il est entré ! Elle est immense ! On dirait qu’il est illuminé d’une lumière divine !

-Alors il doit ressembler encore plus à un ange, regarde il te fait de l’œil ! Gloussa Isaka en regardant dans sa direction. Oh ! Kit ! On dirait bien qu’il vient vers nous !

-Oh non ! Frémit la concernée en le voyant effectivement approcher de leur table, les yeux rivés sur elle.

Il stoppa devant elle, et fit une large révérence avant d’attraper sa main et de la baiser.

-Je suis enchantée de faire votre connaissance, mon nom est Gabin, mage blanc. Se présenta-t-il en attrapant une chaise derrière lui et en s’installant à leur table. Et vous êtes ?

-Kitsune, bégaya-t-elle en récupérant sa main, le teint vif.

-Quel prénom plein de charme ! Et tellement adapté ! Sourit le mage en laissant son regard couler sur sa chevelure rousse. Ce qui eut pour résultat d’accentuer la rougeur sur les joues de Kitsune.

-Pourquoi êtes-vous là ? Demanda-t-elle un peu en colère pour le sans-gêne du mage.

-Il est rare que des mages blancs passent à Traverse, alors quand il s’agit d’une jolie jeune fille et qu’elle est aussi bizarrement accompagnée que vous l’êtes, ça fait jaser. Et évidemment, étant le seul mage résidant dans la ville, ses bruits sont arrivés jusqu’à mes oreilles. 

-Et alors ? Grogna Arisa qui en avait marre de se faire attribuer l’adjectif bizarre.

Gabin regarda dans sa direction :

-Navré de vous avoir vexé d’une façon ou d’une autre, je n’ai aucun apriori, mais le seul que j’ai sur les guerrières vient de m’être confirmé.

-Leur impolitesse ?

-Non, leur beauté.

Sous le coup de l’étonnement la jeune fille en lâcha sa fourchette.

Mais il se retourna l’air grave vers Kitsune :

-En tant que mage, je dois vous demander si vous avez oublié vos sermons.

-Pardon ?

- Ne pas intervenir dans la guerre est l’une des lois premières qu’on nous apprend à l’Ecole de Magie. Et l’on me dit de source sure que vous avez sauvé et soigné un Invoqueur de l’Endroit.

-Asuka ? C’est mon amie ainsi que ces deux autres filles. J’aimerais qu’on me laisse tranquille avec ça ! Et elle n’a jamais fait la guerre !

-Vraiment ? Répliqua avec le sourire Gabin au ton vaguement agressif qu’avait utilisé la rousse.

Kitsune se mordit la langue en comprenant qu’il ne la croirait jamais, tout comme les habitants du village. Elle n’avait pas d’autres choix que d’inventer un gros mensonge.

-Nous venons du même village et nous sommes amies d’enfance. On avait décidé de partir découvrir le monde et on…

-Vous voulez essayer de me faire croire que vous venez du même endroit ? Toi, cette enfant du Sud et cette guerrière du Nord ?

-Oui, répliqua   Kitsune en le foudroyant du regard.

-Imaginons un instant. Dans ce cas, si vous n’êtes jamais sorti de votre village, comment êtes vous entré en possession de l’habit de profession ?

-Euh… Il appartenait à ma mère qui était mage.

-C’est impossible.

-Et pourquoi ça ?

-Les mages ont… Uhm… Disons… Qu’ils sont interdits aux plaisirs charnels.

-Pardon ?

-Pour faire simple le sexe est un mot banni du vocabulaire des mages.

-Pas de sexe ? Le plaint Isaka avec un petit sourire.

-Eh non, reprit Gabin d’un air qui prouvait que ça n’avait pas l’air de le déranger pour autant. Donc il est impossible qu’un mage ait un enfant. Votre histoire tombe à l’eau.

-Et la descendance des mages ? demanda Arisa.

-La magie est loin d’être un gène héréditaire.

-Pourquoi pas de sexe ? Reprit Isaka que cet idée semblait soit chambouler profondément, soit intéresser fortement. Au choix. Il était toujours difficile de savoir si ce que disait Isaka était à prendre au premier ou au second degré.

-Les rapports sexuels dérèglent les auras de magie de façon imprévisible. Je connais un ami qui a provoqué l’éruption d’un volcan rien qu’en…enfin voila ! Seigneur, ce n’est pas une discussion pour jeunes filles… Donc, Kitsune, comme je le disais, votre histoire tombe à l’eau. D’autant plus que je ne vois pas comment vous auriez pût apprendre la magie sans être allé à l’Ecole de Magie.

-Mais je ne sais pas me servir de la magie, répliqua Kitsune.

Gabin la regarda alors comme si elle venait de dire une énormité. Ses yeux violets la fixaient comme s’il essayait de voir à travers elle pour déceler le mensonge de la vérité :

-Pas même un petit sort de Soin ?

-Même pas.

Il s’adoucit devant l’air buté qu’arborait la jeune fille, puis il sembla prendre conscience brusquement de quelque chose, et la seconde d’après, il avait l’air hésitant du j’ose ou j’ose pas, avant de reprendre la parole :

-Pardonnez l’expression : mais vous êtes vraiment une erreur de la nature. Vous ne savez pas utiliser la magie, vous ignorez tout de notre monde, vous êtes amie avec un Invoqueur alors que les Mages les ont en horreur et au final vous êtes une beauté…

-Je ne sais pas si je dois le prendre en bien ou en mal, murmura Kitsune en levant les yeux au ciel.

-Laissez-moi être votre Maître, reprit Gabin en la regardant sérieusement et en prenant ses mains dans les siennes.

-Mon maître ?

-Oui, je vous enseignerais tout ce que je sais.

-Mais… C’est qu’on ne compte pas rester, dés qu’Asu est rétabli on repart.

-Evidemment ! Les gens ne restent qu’un passage à Traverse ! Moi-même je compte reprendre la route bientôt ! Mais nous trouverons un moyen de rester en contact, ne craignez rien !

Kitsune lança un regard à ses amies comme pour leur demander leurs assentiments. D’un côté utiliser la magie pourrait être utile, et puis au fond d’elle elle avait toujours rêvé de ça, d’un autre, rester seul avec ce Mage…

Mais les deux autres ne semblaient pas partager son inquiétude.

-OK, je suis d’accord !

-Très bien chère élève, lui répondit Gabin avec un grand sourire alors que sa main glissait imperceptiblement vers sa taille pour la frôler. Pour se prendre une baffe magistrale lancée par Kitsune :

-MAIS JE CROYAIS QUE VOUS N’EN AVIEZ PAS LE DROIT !!! Lui hurla-t-elle, rouge de rage.

-J’ai parlé du sexe, c’est tout !

-Voila pourquoi ça n’avait pas l’air de l’ennuyer, murmura Isaka à Arisa pendant que Kitsune rentrait à la chambre en fumant de colère alors que le Mage lui donnait l’heure de sa première leçon.

ooOOOoo

Quelques heures plus tard, et après avoir terminé le repas, Gabin se servant allègrement de la part que Kitsune n’avait pas touché, les deux jeunes filles et lui se retrouvèrent à flâner dans la ville.

Gabin leurs avait assuré qu’il ne fallait pas qu’elles repartent avant d’avoir visité de fond en comble Traverse, bien qu’il fallait plus que deux mois pour l’avoir entièrement balisée.

-Il y a plusieurs quartiers différents en fonction des races : les Moogays, les Humains et plusieurs sortes de Demi-humains, ainsi que de créatures…

Et des demi-humains et des créatures, ils en croisaient. Des guerrières à l’air farouche aux oreilles de lapins, des centaures puissants armés de lances, des elfes élégants à la peau cuivrée, des licornes aux crinières ornées, des fées, des espèces de grenouilles bleues se tenant comme des humains, des petits êtres dans le front était hérissé d’une ou de plusieurs cornes, d’autres à la peau rayée, et bien d’autres qu’elles ne purent avec précision identifier. Et de tout le monde réuni on repérait ce que Gabin appelait la « profession ».

-En parlant de ça, désolé de te vexer ‘Risa, ta petite tenue de cuir est un délice, mais tu ne peux pas te trimballer tout les jours ici avec ça, c’est comme te promener avec un panneau « I am the killer » si tu vois ce que je veux dire…

- Que reprochez-vous tous aux guerrières du village de Delph ? Soupira-t-elle, cependant contente à l’idée de se changer.

-Leur force, leur violence, et leur manque de pitié. Ca te va comme explication ?

-Ouaif…

-Je prends ça pour un oui, déclara Gabin en l’entrainant derrière lui dans un magasin de friperies.

Le vendeur, un petit bonhomme boursoufflé aux oreilles de chats, s’avança vers lui l’air de bienheureux :

-Gabin qu’est-ce qui me vaut l’honneur de ta…

Son sourire s’écrasa en apercevant derrière lui Arisa.

-Ouarf !

Le vendeur se précipita presque aussitôt sur un panneau qu’il brandit avec écrit dans plusieurs langues « PAS DE BARBARES DANS MON ECHOPPE ».

-Allons allons Izmar, c’est un amie à moi, elle a juste besoin d’habits moins…Voyant ! Fit Gabin d’une voix enjôleuse en l’attrapant par les épaules et en le forçant à reposer son panneau.

-Depuis quand acceptent-elles de porter autre chose que du cuir ? Vociféra le dit Izmar en se retournant pour se dandiner vers le fond de sa boutique. Arisa s’aperçut qu’il avait aussi une jolie queux marron assorti à ses oreilles qui se balançait nerveusement.

Gabin lui lança un regard reconnaissant avant de se mettre à fouiller dans les penderies. Arisa et Isaka se callèrent sur un pouf en attendant.

L’homme finit par lui sortir une robe orangée couverte de fleurs au décolleté plongeant et munie d’une ceinture à boucle épaisse.

Arisa lui renvoya un regard noir.

Gabin la rangea avec un sourire d’excuse.

Ils restèrent un long moment dans la boutique après qu’Arisa est éliminé les robes, les jupes courtes, les trop décolletés, les ouverts dans le dos, les roses, les oranges, les verts, les bleus, les jaunes et que Gabin est râlé en disant qu’elle faisait la difficile alors qu’elle se promenait actuellement avec à peine un mètre de tissu sur le corps.

Ils se mirent d’accord sur une longue jupe fendue d’un côté et d’un haut lacée dont les longues manches retombaient sur le haut de sa main. Tout cela en noir, comme de juste.

-Si tu n’avais pas les yeux vert, je jurerais presque que tu es un vampire, maugréa Gabin qui avait perdu dans sa quête d’essayer de lui faire porter un truc aussi sexy que ses fringues de départ.

Au moins, maintenant, on la regardait un peu moins dans la rue. Un peu moins. Les vampires avaient à peine une côte de popularité plus élevé que les habitantes du pays de Delph.

-Irrécupérable, soupirèrent de concert Isaka et Gabin alors que Arisa boudait.

C’est alors qu’une grande clameur s’éleva dans la rue. Devant eux, une foule était amassée, regardant apparemment un spectacle étonnant au vu des cris qu’ils lançaient. Des cris gutturaux, rugissant et de toutes sortes allant jusqu’aux hennissements emballé des licornes. Quelques minutes plus tard, un centaure aux biceps épais vola au dessus de la foule pour s’écraser bruyamment prés des amis.

-Pourquoi tant de violence… soupira Gabin avant de se retourner vers les deux filles qui n’étaient plus là :

-CHOUETTE UN COMBAT !!!

Laissant le Mage dépité seul à côté de l’accidenté.

-Alalala, les filles de nos jours…Savent plus se tenir. Tiens cadeau ! Fit Gabin en lançant une potion au centaure. Il avait la flemme de le soigner avec la magie.

Il se mit à courir à la suite de Isaka et d’Arisa qui jouait des coudes pour arriver au premier rang.

Une bandelette fermait une espèce d’aire de combat carrée où se tenait un homme dont la taille devait frôler les trois mètres et dont le corps était bardé de muscles. Il ne portait qu’un petit pagne pour cacher son intimité.

A côté de lui hurlait un nain monté sur une estrade en agitant son éventail :

-100 000 doublons à celui qui arrivera à battre l’Increvable ! Combat au corps à corps ! Armes, Items et magies interdites !

-Ouah, ça à l’air d’être une forte récompense pour oser affronter ce monstre, s’exclama Isaka alors qu’un Bersek passait la cordelette.

Arisa ne disait rien, elle semblait fascinée par la joute, buvant les gestes de chacun, et suivit du regard le Bersek qui fut également envoyé hors du ring. Et ça, elle ne le sut pas, mais il se trouva qu’il atterrit sur Gabin qui dût évidemment le soigner avant de se remettre à chercher ses amies dans la foule.

-Qui osera ? Se mit à crier le nain. Pour

100 000

Doublons !

Et devant l’effarement de Isaka, Arisa passa la cordelette, un sourire aux lèvres. Son amie la retint par le bras :

-Tu es folle ? Il va faire de toi de la chair à pâtée !

-Meuh non… Fais moi confiance, je n’en peux plus de sentir mon sang bouillir en regardant les autres combattre, moi aussi j’ai besoin de…

Mais songeant qu’elle n’avait pas à se justifier auprès d’Isaka qui ne pouvait pas comprendre, elle rompit sans problème son étreinte et s’avança vers le géant.

Quand Gabin arriva à côté d’Isaka il était trop tard et quand il vu Arisa faisant face au géant, il crut que sa mâchoire allait tomber par terre.

-Mais qu’est ce qui lui a prit nom d’une pipe ?!?!?

-Je ne sais pas, lui répondit Isaka, très angoissée.

L’homme n’essaya pas de la rassurer, il se concentra pour réunir l’énergie nécessaire à un sort de soin suffisamment puissant pour la jeune fille.

-PRENEZ LES PARIS POUR LA PTITE DAME !!! Hurla le nain. Attention ! Le combat va commencer !

-Le salaud s’intéresse même pas à savoir si elle est apte ou pas, grommela Isaka.

Arisa se mit automatiquement en pause de combat comme si elle avait fait ça toute sa vie. Son corps semblait réagir par un instinct qui jusqu’alors s’était tenu enfermé au plus profond de son être mais que son arrivé sur l’île avait réveillé, plus fort que jamais. Et plus pressant aussi. Elle voulait se battre. Elle voulait gagner. Elle voulait du sang.

Ils se mirent à tourner le long de la surface de combat.

Trop lent, pensa la jeune fille, je veux me battre maintenant !

Et comme si le géant réagissait à son idée, il s’élança toutes mains dehors vers elle comme s’il voulait s’en emparer, la secouer puis la jeter comme une poupée de son.

Mais elle n’était pas une poupée. Elle se campa sur ses jambes et sauta au dernier instant au dessus de sa tête, non sans lui infliger un violent coup des ses poings sur le crâne, et prenant appui sur les épaules, elle sauta à terre souplement avant de se retourner immédiatement pour ne pas tourner le dos à l’ennemi.

Le géant s’arrêta, l’air étonné de ne plus trouver sa proie et de s’être fait taper sur la tête violemment. Il avait beau être fort, il ne brillait pas par son intelligence, songea Arisa en courant vers lui avant de sauter pour lui infliger un coup de pied dans le dos. Sa jupe la gênait un peu, mais heureusement qu’elle était fendu. Le coup n’ébranla même pas le costaud, mais sembla tout de même lui avoir fait du mal, il n’empêchait…

Arisa déchira violemment tout la partie basse de sa jupe qui l’empêchait de bouger correctement, arrachant un cri d’indignation à Gabin :

-C’était elle qui voulait pas de jupe courte !

Le géant se retourna avant de lui foncer dessus avec un peu plus d’attention que la fois précédente. S’en apercevant elle décida de ne pas sauter, et d’esquiver ou de contrer les poings de l’adversaire. Celui-ci sembla complètement désorienté quand elle arrêta de ses paumes ouvertes son coup sans même glisser à trois mètres sous la force libérée. Mais ça ne semblait pas étonner Arisa qui releva la tête. Elle ne prévu cependant pas le coup suivant qui lui arriva dans la joue et la jeta à terre. Un peu hébétée, elle nettoya le sang qui coulait de sa lèvre en souriant. Le géant au dessus d’elle s’apprêtait à l’écraser de tout son corps en lui sautant dessus, face à terre. La jeune fille sourit encore plus. Elle ne savait pas comment elle le savait, mais chez les guerrières on avait un proverbe : « Œil pour œil, dents pour dents ».

Elle roula hors d’atteinte alors qu’il s’écrasait et le roua de coups rien que pour le plaisir de la vengeance.

Il se releva d’un coup grâce à ses abdos de bétons et s’empara de la jeune fille dans ses mains pour l’écrabouiller.

Arisa qui fit une chose à laquelle personne ne s’attendait : elle attrapa la tête du géant et fracassa sa tête contre la sienne.

Il la regarda bêtement un instant, avant de s’écrouler comme une masse dans la poussière.

C’est là que Arisa prit conscience des cris autour d’elle. Des cris qui l’acclamaient. Isaka et Gabin passèrent la barrière : Isaka pour lui sauter dessus et la maudir jusqu’à la fin de sa vie, Gabin pour soigner ses hématomes d’un coup de baguette, avant de faire de même pour le géant qui ne se réveilla pas, trop occupé à faire la sieste.

-C’EST INCROYABLE NOUS AVONS UNE CHAMPIONNE !!!! Cria le nain qui sauta jusqu’à Arisa pour lui donner sa récompense : un sac rempli de belles pièces en or massif gravé d’un portail. Quel est ton nom, que tout le monde ici présent le connaisse !

-Euh…Arisa.

-APPLAUDISSEZ ARISA L'IMDOMPTABLE ET SOUVENEZ-VOUS D’ELLE !!! S’exclama le nain en prenant sa main et en la brandissant pour qu’elle soit vue de tous.

La jeune fille rougit devant autant d’intérêt et ce fut Gabin et Isaka qui la sauvèrent en l’attirant après eux hors de la foule.

Une fois qu’ils se furent éloigné, Arisa prit la parole :

-Ouah c’est incroyable ce qui m’est arrivé ! Cet afflux de force et de violence en moi !

-Ouaip, c’est JUSTEMENT pour ça que les guerrières du village de Delph ont une mauvaise réputation… Grommela Gabin peu content qu’Arisa se soit fait remarqué.

-Maintenant ça c’est calmé : ça m’a fait du bien ce petit combat ! (Isaka : « petit ? ») C’est comme si j’avais dû me retenir trop longtemps et que… enfin voila !

-Oui, c’est ce que je te disais, enfin bref, je suis même pas étonné du fait qu’une guerrière de Delph puisse abattre quelqu’un à mains nus. D’ailleurs ça fait un petit moment que je me pose la question, mais où est ton épée ?

-Mon épée ? Répondit Arisa avec un air ingénu.

-Mon dieu… Soupira Gabin, je vais finir par croire que Kitsune me disait la vérité. Et tant que tu y es Isa, dis-moi que tu ne sais pas voler !

-Hein ? Je peux voler dans les airs ???

-... C’est pire que je le croyais… Se lamenta Gabin en passant une main sur son visage.

Le Mot de l’auteur :

Gabin (larmes de crocodiles) : Elles connaissent rieeeeeennnnnnn !!!!

Mimiko : Allons du calme, comme ça tu pourras leur faire des cours particuliers^^

Gabin (ting !) : Parlons-nous des même cours particuliers ?

Mimiko (sourire à la chat de Chester) : Pourquoi pas…

Kitsune (double tekken punch, envoie Mimiko et Gabin hors du mot de l’auteur) : Nierf… Non mais ça va pas !

Asuka : Tu viens de catapulter Mi hors de son mot de l’auteur…

Kitsune : Pas grave, je m’en occupe !

Asuka : Donc dans le chapitre suivant, il y aura ?

Kitsune : Eh bien…

Isaka : De l’amour !

Kitsune : Non d…

Isaka : De la passion !

Kitsune : Maieuh..

Isaka : Du Romantiiiisssmmmmmmeeee !!!!

Kitsune (re-tekken punch, envoie Isaka rejoindre Gabin et Mimiko) : Non mais c’est pas bientôt terminé ce cirque !!!! (se prend les pieds dans une cordelette qui trainait par là, se prend de plein fouet des planches et se retrouve auto expulsé)

Mimiko (qui est revenu) : En fait, il n’y aura rien de tout ça !    

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K
en un mot: J ADOREEEEEEEEEEEEEEE c'est excellent Mimiko tu es douée c'est incroyable et puis mes réactions c'est exactement ca ^^<br /> bravo encore ^^ vivement la suite!<br /> suis fanneeeeeeee
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