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Fille de la Fantaisie
30 juin 2008

Chapitre 19: La Clef des Mondes _ partie 4

Yume kara samete mo…

Comme nous nous réveillons de ce rêve…


Bokura wa yume wo noritsui de…

Nous l'utilisons pour nous atteindre…


Mada minu dareka ni korizu ni

Je tends ma main vers un lieu…


Kono te wo nobasunda

Où nous ne pouvons pas être jugés…


Tarinai kokoro to karada ga ai wo sagasu inryoku ga…

Mon cœur et corps désirent être aimés, donc la gravité entre nous…


Todoku Kimi ni

Me ramènera à toi…

-Aïe aïe aïe…

Naru avait connu de bien meilleurs réveils que celui-ci.

Elle passa une main sur son front tandis que petit à petit, le monde se stabilisait autour d’elle. Couchée à même un sol de pierre humide et froid, elle chercha à comprendre où elle était. Une grille avec des barreaux la renseigna mieux que personne au monde.

Elle était en prison.

Une goutte d’eau lui tomba sur le front et elle leva les yeux. Au dessus d’elle, il y avait un trou.

Elle avisa ensuite Umiko, couchée par terre dans un coin de la cellule, inerte. Dans un geste devenu un réflex, elle la ramena à la vie avec une queue de phénix.

C’est alors qu’elle s’aperçut qu’on leur avait laissé leurs objets et leurs armes.

Tandis qu’Umiko reprenait petit à petit conscience, Naru se dirigea vers les grilles, plongeant jusqu’aux genoux dans une eau glaciale qui semblait s’être accumulée petit à petit dans la fosse où se trouvaient les barreaux.

-J’ai l’impression qu’on est redescendu, annonça t’elle.

-Où on est ???

-Probablement dans les cachots dont parlait Gadw. Ils ont dû nous jeter par le trou en haut.

-Tu es bien calme… Constata Umiko d’un ton grincheux en passant la main dans ses cheveux.

-Oui, parce qu’il y a un passage sous les grilles… Si on plonge, on pourra sûrement passer de l’autre côté…

-Plonger dans cette immensité noire… Et froide en plus ! Ajouta la jeune fille qui avait plongé le bout de ses doigts dans l’eau pour aussitôt les retirer.

-Bien, tu n’as qu’à rester là, déclara Naru avant de plonger.

-EHHH NOOOON ! JE VIENS AVEC TOI !!! Hurla Umiko en sautant dans le trou et en ponctuant son entrée dans l’eau de plusieurs jurons.

La mage noire émergea de l’autre côté, bientôt suivie par la ninja.

-Ca réveille, non ?

-Ca glace le sang plutôt !

-Allons-y.

-Tu sais au moins où tu vas ?

Naru préféra ne pas lui répondre et suivit l’écoulement de l’eau en espérant trouver un passage quelque part. Heureusement, l’endroit semblait abandonné au point que les monstres l’avaient quitté.

Umiko regardait les murs avec attention, distinguant derrière les dégâts de l’humidité, des fresques gravée.

-Cet endroit semble plus vieux que tout le reste… Songea-t-elle à voix haute en s’approchant d’un mur.

-Quoique ce soit, ça a été abandonné !

Elles continuèrent d’avancer, éclairée par de très fins trous de lumières. Sur les murs s’étendaient des scènes de chasses, de combats et de créatures incroyables. Un symbole revenait souvent dans la décoration et Umiko se demandait où elle l’avait déjà vu. C’était une forme stylisée de dragon dans une posture de vol.

Les deux jeunes filles finirent par arriver dans ce qui devait être un grand hall, s’ouvrant sur deux autres couloirs.

-A ton avis, on prend lequel ? Demanda Umiko tout en se rapprochant de la façade qui séparait les sorties, attirée par un objet brillant.

-Eh biennn… Fit Naru, plantée au centre dans une posture méditative. Je ne sais pas.

Umiko passa une main sur le mur, nettoyant des toiles d’araignées pour découvrir une petite niche où se tenait une immense pierre précieuse bleue de la taille d’un gros œuf.

-Génial ! J’ai trouvé un trésor !

Et avant que Naru ait pût la prévenir de ne toucher à rien, Umiko avait arraché l’œuf à son emplacement initial. Un grondement se fit entendre, faisant sursauter les deux filles.

Des torches s’allumèrent brusquement en cercle dans la pièce, éclairant le mur où se trouvait Umiko.

Celle-ci fit un saut en arrière en voyant devant elle un immense œil rouge.

Mais ce n’était que la peinture qui recouvrait le mur. Un gigantesque dragon noir avait été peint en train de cracher des flammes bleues et violettes. La pierre précieuse qu’avait prise Umiko n’était rien d’autre que la pupille de l’animal.

-Deep Dark… Murmurèrent en chœur Naru et Umiko.

Soudainement, Umiko se rappela où elle avait vu le symbole répété sur les murs : c’était le même que celui qui ornait le sceptre d’invoqueur de Mimiko.

Un autre grondement retenti, et cette fois-ci, ce fut à Naru de faire un saut quand le sol en dessous d’elle se mit à grimper et à se décaler sous la forme d’un escalier en colimaçon, l’eau s’écoulant de marches en marches. Tout en haut, un portail apparut, semblant mener vers une immensité aux couleurs arc-en-ciel.

-Qu’est ce que ça signifie ? Demanda la jeune fille, surprise.

-Que l’esprit de Deep Dark est avec nous, je ne vois que cela, déclara Umiko en montant résolument les marches, la pierre précieuse contre elle. Alors tu viens ?

Croisant les yeux brillants de conviction d’Umiko, Naru se laissa convaincre que de toute façon, c’était mieux que rester croupir au cachot.

Après, elle n’aimait pas vraiment quand les évènements prenaient des allures un peu trop magique comme c’était le cas ici. Petit à petit, elle s’était rassurée en constatant que des règles guidaient aussi ce monde.

Rattrapant la jeune fille, elle posa une main sur son épaule et passa devant elle. Grimpée en haut, elle toucha du plat de la main l’espèce de matière qui comme un voile, recouvrait l’ouverture.

-C’est sûrement un téléporteur ! S’anima Umiko derrière elle.

-Oui, mais où va-t-il nous mener… Dans la gueule du loup ? Ou plutôt dans ces circonstances :… Dans la gueule du dragon ?

-Le plus important c’est que ça nous amène quelque part ! Râla Umiko en poussant son ainée en avant.

-Tu ne te demande jamais ce qui va arriver si jamais on meurt dans ce monde ? Répliqua doucement Naru en résistant.

-Si ! On devient des monstres ! Ce n’est pas comme si nous étions à la fois sur Terre et ici ! Notre corps, notre âme, tout est ici !

-Alors pourquoi es-tu aussi inconsciente ?!

-Parce que c’est ce monde qui veut ça !!! Celui qui réfléchit trop longtemps et pêche par peur ne peut pas s’en sortir ! Et pour ma part, je préfère mourir ici en ayant fait tout ce que je pouvais faire que sur Terre d’une quelconque maladie ou de monotonie !

Naru soupira, vaincue et prenant la main de sa cadette, elles traversèrent le fin voile coloré.

Elles eurent l’impression d’avoir plongé dans un lac, puis de remonter à la surface à court d’air.

Jaillissant dans un couloir, elles prirent une grande gorgée d’air avant de se laisser tomber à terre.

-Oh, je déteste ça ! Fut le verdict de Naru.

Mais sa cadette lui fit signe de se taire et lui montra l’arche au bout du couloir d’où venaient plusieurs voix et un bruit de vibration de plus en plus fort qui emplissait leurs oreilles. Presque aussitôt, un cri éclata au milieu du vacarme, un grand cri de terreur et de douleur comme Naru et Umiko n’en avait jamais entendu.

Cette dernière en particulier était blanche comme un linge, croyant reconnaitre la voix. Sans pouvoir émettre un son, ses lèvres articulèrent trois syllabes.

MI MI KO.

 

Yume kara samete mo

S’éveillant d’un rêve…


Kono te wo nobasu yo

Tendre la main…

Mimiko fut conduite dans des catacombes. Il y avait partout des piliers qui soutenait le plafond, et entre eux, du matériel informatique, ainsi que de la fibre optique qui couraient dans toute la pièce et se réunissaient au centre au niveau d’une imposante machine au milieu d’un pentacle peint sur le sol.

De cette machine partait toute une série de câbles au plafond, rejoignant une gigantesque arche de métal contre le mur gauche du lieu.

Une vingtaine de scientifiques s’activaient d’ordinateur en ordinateur et Mimiko ressentit se réveiller au fond d’elle une profonde terreur. Tel un âne effrayé, elle recula malgré les cyborgs qui lui tenaient les bras pour la pousser en avant, remuant la tête de gauche à droite, la respiration saccadée.

-Non… Pas les hommes en blancs… Pas les hommes en blancs… Répéta-t-elle les larmes aux yeux tandis qu’on la trainait en avant.

Elle aperçut alors le colonel Squall qui la fixait d’un regard impavide, et à ces côtés, un homme plutôt grand aux courts cheveux noirs légèrement bouclés. Il portait lui aussi une blouse blanche, mais étrangement, sa vue eut pour effet de rassurer Mimiko.

Il s’approcha d’elle et souleva son menton d’une main, plongeant ses yeux dans les siens. Son regard était à la fois bienveillant et triste et Mimiko sentit des larmes s’écouler de ses yeux.

-S’il vous plait, ne les laissez pas me faire du mal…

-Ne t’en fait pas, tout se passera bien, répondit-il en caressant le haut de sa tête.

-Maître Seishiro ! On a besoin de vous ! Appela un des scientifiques.

-Très bien, je viens ! Installez-la sur la chaise ! Ordonna-t-il aux cyborgs.

-NOOON !!! Gémit Mimiko alors qu’Heero l’attrapait à bras le corps pour l’empêcher de se rattraper à l’homme.

Elle tenta de se dégager, mais c’était peine perdue. Heero la traina jusqu’à la machine au centre du pentacle sans dire un mot. Effectivement, de prés cela pouvait ressembler à une chaise… Mais ses faux airs de chaise électrique ne rassuraient pas du tout Mimiko.

Elle lança des appels et des regards implorants à Heero qui l’attachait aux poignets et aux chevilles.

-… Heero… Je t’en pris… Tu n’es pas toujours obligé d’obéir au colonel… Tu peux décider toi-même de tes actes…

Le cyborg ferma les yeux et continua à l’attacher avec des gestes nerveux et crispés.

-Désolé mais non, répondit-il sèchement avant de s’écarter de la machine, fuyant la jeune fille.

Mimiko le regarda s’éloigner, sans le voir vraiment, car sa vision était noyée par un voile de larmes. Il la laissé tomber… Il ne viendrait pas la sauver…

La brune chercha soudainement à se reprendre, comme si ces esprits devenaient plus clairs quand le cyborg s’éloignait.

Depuis quand avait-elle besoin d’être sauvée ?

Un sursaut de courage lui fit essayer de se détacher, avant de chercher au fond d’elle la voix rassurante d’Ondine.

Je suis là…

Mais je n’ais pas mon sceptre… Qu’est ce qui va m’arriver ?

Cette chose sur laquelle tu es assise est mauvaise… Cette chose aspire la Leaf…

Mais comment faire pour me dégager ? 

Ondine n’eut pas le temps de lui répondre car elle se déconcentra au moment où les scientifiques mirent la machine en marche.

Un cercle de métal gravé de runes autour de la chaise se mit à tourner, provoquant un horrible sifflement qui semblait monter en volume au fur et à mesure des secondes. Les fils par terre se mirent à grésiller, apportant de l’énergie aux cinq bornes qui entouraient le pentacle, le faisant briller d’une lumière bleue. La lumière bleue grimpa le long de canaux autour du siège où se tenait Mimiko.

Tous les regards étaient à présent tournés vers elle et sur le portail.

La jeune fille se mit à frissonner sans pouvoir s’en empêcher, puis son corps trembla de manière inquiétante.

-Est-ce que c’est normal ? Demanda Squall.

-Oui, c’est la phase où son corps résiste, ça ne devrait pas durer très longtemps… Déjà ses défenses s’amenuisent.

Mimiko sentait le moindre de ses nerfs se rebiffer, résister, puis soudain, lâcher. Et ce fut comme si un hameçon s’était accroché à son cœur et le tirait violemment hors de sa poitrine.

La douleur était si atroce que Mimiko se mit à crier et là encore, elle ne put s’arrêter.

L’hameçon tirait, se relâchait, puis tirait à nouveau, entrainant avec lui son énergie, sa force, lui causant des souffrances incroyable. Elle ne pouvait rien voir, ses yeux étaient fermés, noyés de larmes, mais elle avait l’impression que chacun de ses muscles se déchiquetaient sous la pression.

Son énergie partait, elle était épuisée, mais elle ne pouvait plus s’arrêter de hurler, elle sentait la vie être arrachée de son corps, et bientôt ne sentit même plus ses jambes, ses bras, comme s’il était en dehors.

Elle ouvrit les yeux et aperçut au plafond les tuyaux rempli d’une lumière verte voyageant jusqu’au portail. Au milieu de celui-ci se tenait un rectangle blanc qui grandissait petit à petit pour prendre la taille d’un homme.

*Le passage vers la Terre ?*

Et devant se tenait une silhouette familière, campée fermement sur ses pieds, les poings serré.

*Heero…*

C’était peut être la dernière fois qu’elle le voyait… Doucement ses yeux se fermaient et elle se sentait partir, devenir de plus en plus inconsistante.

Elle allait mourir…

* Retourne-toi… Je veux te voir une dernière fois… Allez… Retourne toi…*

Dans son cœur ensanglanté, les images des brefs moments passés avec lui refirent surface, tiède, doux, réconfortant.

Et aussi les visages rayonnant de ses amies.

*Umiko… Naru… Shinobu… Asuka… Arisa… Isaka… Kitsune…*

Elle ne voulait pas mourir !!!!

Sa vision était à peine plus large qu’une fente lorsqu’Heero fit un pas dans le portail et disparut dans l’entaille blanche.

Elle perdit aussitôt conscience.

Tous les scientifiques avaient le regard tourné vers le portail que venait de tester Heero.

-Bien… Attendons qu’il revienne… Fit Squall.

-La Clef ne tiendra plus très longtemps, le renseigna Seishiro en chuchotant, car maintenant que Mimiko ne criait plus, ils s’entendaient à nouveau.

-Nous ne devons prendre aucun risque…

A ce moment là, le passage disparut soudainement et les ordinateurs se mirent à briller de rouge.

Les regards se détournèrent aussitôt vers la machine : un shuriken rouge venait de trancher les tuyaux du plafond tandis qu’un shuriken bleue avait découpé les fils d’alimentation.

Une jeune fille dans des habits déchiquetés était en train de détacher Mimiko de son siège, tandis qu’une autre plus jeune, récupéra son arme bleue et la pointa vers eux en signe de défi.

-Qu’est ce que vous avez osé faire à ma grande sœur ?! Vous allez le regretter !!!

Naru de son côté cherchait le pouls de la jeune fille et se mit aussitôt à lui faire un massage cardiaque, son regard quittant difficilement les deux longues mèches qui entourait le visage de son amie, qui était devenue blanche.

-Allez Mimiko… Nous lâche pas… Je t’en pris…

Squall fit appelle aux cyborgs qu’il avait réunit dans les couloirs, mais aucun d’eux ne montra le bout de son nez. A la place de ça, jaillissant d’un trou dans le plafond, Duo, Arisa, Isaka et Kitsune firent leur apparition.

-Umiko ?! Naru ?! S’exclama Arisa, surprise de les voir là.

-Arisa ??? Kitsune aussi ??? Isaka ???? S’étonna Umiko, regardant avec curiosité leurs tenues.

-Vous êtes aussi venu assassiner Squall Leonheart ?! Renchérit Kitsune.

-Vous les connaissez ? Demanda Duo à Isaka, perdu.

-Oui, ce sont des amies à nous.

-Ce type à manqué de tuer Mimiko !!! Annonça Umiko en pointant Squall d’une pointe de son arme.

C’est alors que les nouveaux arrivé prirent conscience du corps que Naru essayaient de faire revenir à la vie à coups de respiration artificielle et de queue de phénix.

-Qu’est ce qui lui est arrivé ?

D’un regard entendu à Duo, Kitsune rejoignit aussitôt Naru pour l’aider. Le jeune homme trouva un instant pour remarquer que cette scène était tout sauf banale : Un Mage noir et un Mage blanc s’entraidant en harmonie… Mais il revint bien vite à sa mission et brandit sa faux en direction de Squall.

-Je suis Duo Maxwell, membre d’Avalanche ! J’ai été envoyé pour vous tuer et ainsi mettre un terme au régime de terreur de l’Envers !

Arisa, Isaka et Umiko se placèrent à ses côtés.

Seishiro fit un geste vers Squall, mais ce dernier l’arrêta et d’un mouvement souple, dégaina une étrange épée allongée, décoré d’un motif de lion.

-----------Interface de combat-----------------------------------------------------------------------------

Squall apparait !

Squall : Attaque (gunblade)

Duo perd 430 PV

Duo : Attaque (faux)

Squall perd 150 PV

Arisa : Attaque (épée)

Squall perd 25 PV

Isaka : Attaque (dague)

Squall perd 15 PV

Umiko : Attaque (shuriken)

Squall perd 20 PV

Squall : Attaque (gunblade)

Duo perd 430 PV

Duo : Attaque (faux)

Squall perd 150 PV

Arisa : Attaque (épée)

Squall perd 25 PV

Isaka : Attaque (dague)

Squall perd 15 PV

Umiko :Attaque (shuriken)

Squall perd 20 PV

Squall : Attaque (gunblade)

Duo perd 430 PV

Duo : Attaque (faux)

Squall perd 150 PV

Arisa : Attaque (épée)

Squall perd 25 PV

Isaka : Objet : Potion

Duo récupère 200 PV !

Umiko : Objet : Potion

Duo récupère 200 PV !

Squall : Je sens qu’on ne va jamais en finir…

Duo gagne 0 point d’expériences

Arisa gagne 0 points d’expériences.

Isaka gagne 0 points d’expériences

Umiko gagne 0 points d’expériences

Gain de Gils : 0

Gain d’objet : 0

--------------Fin de l’interface de combat----------------------------------------------------------    

Le mode de combat disparut brutalement et Duo fit un pas en arrière, l’air inquiet.

-Oh noooon, une cinématique… C’est pas bon signe pour nous…

En effet, Squall s’avança vers le groupe qui se tenait prés à riposter et brandit sa gunblade devant lui.

La lame de celle-ci se mit à briller et avec une rapidité et une force étonnante, Squall l’enfonça dans la roche

-BOTTE DU DRAGON VOLANTE !!!

Le sol tout autour de lui se fendit en cercle en entailles rouges et incandescentes. De ces déchirures jaillit une énergie qui se réunit au centre en une grosse boulle prête à exploser.

-Oh merde… Lâcha Arisa.

Ce qui résumait exactement les pensées de ses camarades.

Squall retira son épée et déchira en deux la boule d’énergie à l’équilibre instable.

-NOOOON SQUAAALLL NE FAIT PAS CAAAA !!! Hurla soudainement une voix.

Squall et Duo tournèrent la tête et écarquillèrent les yeux d’étonnement. A ce moment là, le temps parut se ralentir.

La boule se transforma en faisceau qui se précipita sur le groupe des attaquants, impossible à dévier ou à éviter.

Arisa, Isaka et Umiko se préparèrent alors à l’impact imminent, quand une ombre jaillit devant elles et s’interposa. L’attaque la frappa de plein fouet, mais elle la retint, utilisant toute sa force et celle de Golgotha.

Finalement le faisceau faiblit et disparut.

Asuka se laissa tomber à terre, ne tenant plus sur ses jambes, du sang jaillissant de plusieurs endroits de son corps. Elle entendit deux voix masculines crier son nom, ainsi que le bruit de pas courant vers elle.

Elle esquissa un petit sourire malgré la douleur évidente.

*Tout va bien, j’ai arrêté Squall*

Ce fut sa dernière pensée avant que ses paupières se ferment.

Fin de la première saison…


FictionJunction YUUKA akatsuki no kuruma
envoyé par fourmiverte

Générique de fin : « Akatsuki no Kuruma » de FictionJunction YUUKA  (attention ce n’est pas encore terminé !)

Kaze sasou kokage ni utsubusete naiteru

Cachée sous un arbre, cachée du vent, je pleurais seule face contre terre,
Mi mo shiranu watashi wo watashi ga miteita

Ne reconnaissant même plus la femme que j'étais à ce moment là.
Yuku hito no shirabe wo kanaderu Gitaara

A toutes les personnes sur le départ, je joue un solo de guitare.
Konu hito no nageki ni hoshi wa ochite

Et les étoiles tombent, haut dans le ciel, comme si elles les pleuraient...

Yukanaide donna ni sakende mo

Là tu m'as quittée, car qu'importe combien j'aurais pleuré,
Orenji no hanabira shizuka ni yureru dake

Les pétales orange, dans le silence, n'auraient fait que continuer à danser.
Yawarakana hitai ni nokosareta

Les souvenirs où tu prenais soin de moi en mettant
Te no hira no kioku haruka

Ta main sur mon front disparaissent au lointain...
Tokoshie no sayonara tsumabiku
Je continue donc à jouer nos éternels adieux... 

Le bruit d’une sirène raisonna dans la nuit.

Heero fit quelques pas hésitants dans la rue, écartant des poubelles de son chemin, faisant fuir un chat de gouttière qui se tenait là. Sortant de l’étroite ruelle où il avait atterrit, il resta muet devant le spectacle qui se tenait sous ses yeux.

Ce n’était pourtant qu’une rue, tout ce qui a de plus banal et de plus calme au monde. Les lampadaires brillaient doucement pour éclairer les rares passants emmitouflés dans leurs manteaux et leurs écharpes.

Sur un banc, se tenait un clochard qui parlait tout seul en essayant de faire marcher un vieux poste de radio, pas loin de lui, deux jeunes hommes portant de gros blousons et des bonnets, tournaient autour d’une voiture en essayant de la braquer.

Un chien aboya au loin et soudain un gigantesque feux d’artifices illumina le ciel, faisant sursauter le cyborg qui manqua de se manger le sol en trébuchant sur un vélo.

-BONNE ANNEE ET TOUT LE MALHEUR DU MONDE !!! Hurla soudainement le clochard en jetant sur lui une bouteille de vin qui s’explosa sur le mur.

Heero, sans réfléchir plus, fit apparaitre ses ailes, surprenant le vieillard, et s’envola dans le ciel, cherchant à fuir le plus vite possible la terre.

Mais le passage s’était refermé derrière lui…

Yasashii te ni sugaru kodomo no kokoro wo

De mes tendres mains je me raccroche à mon enfance révolue
Moesakaru kuruma wa furiharai susumu

Tandis que les jours, le char d'Eos, défilent inexorablement.
Yuku hito no nageki wo kanadete Gitaara

Aux lamentations de mes amis, je joue un solo de guitare
Mune no ito hageshiku kakinarashite
Si passionnément qu'avec mon cœur il est à l'unisson.

Kanashimi ni somaranai shirosa de

Dans un éclat où, immaculés de mélancolie,
Orenji no hanabira yureteta natsu no kage ni

Les pétales oranges, à l'ombre du soleil d'été, continuaient à danser,
Yawaraka na hitai wo nakushite mo

Même si je devais abandonner ma vie, ma jeunesse,
Akaku someta suna haruka koete yuku

Je traverserais les sables ardents des déserts du monde entier
Sayonara no Rizumu

Suivant le rythme de nos adieux.

Mimiko ouvrit lentement les yeux, ayant l’impression de sortir d’un sommeil de cent ans. Sa première vision fut celle d’un ciel éclairé d’une timide lune et des étoiles.

Elle poussa un soupir, se sentant étrangement lasse et vide. 

-Enfin réveillé ?! Fit une voix chaleureuse et amicale.

La brune tourna la tête de l’autre côté pour découvrir sur un lit déposé parallèlement au sien, une jeune fille au visage à moitié couvert de pansements et de bandages.

-Asuka ???

-Génial ! Tu m’as reconnu ! Je ne sais pas comment tu as fait, parce que même moi en me regardant dans un miroir, j’ai cru voir une autre pers…

Asuka arrêta de parler en voyant des larmes briller au creux des yeux de la brune.

-Tu m’as tellement manqué ! Fit cette dernière. J’avais peur qu’il te soit arrivé un malheur à toi et aux autres…

-Moi aussi, répondit Asuka avec sérieux. Mais tout le monde va bien maintenant que tu as repris assez de force pour te réveiller.

Elle tendit son bras valide vers le lit de Mimiko et celle-ci vint attraper sa main.

-… N’empêche… Quelle paresseuse tu fais ! Ca fais bien quatre jours que je suis réveillée moi et je suis bien plus esquintée que toi !!!

-Oh Asuka !!! 

Omoide wo yakitsukushite susumu daichi ni

Pourrai-je un jour voir, sur cette terre agitée qui éprouve mes souvenirs,
Natsukashiku mebuite yuku mono ga aru no

L'éclosion de mes plus profondes espérances, le fruit d'une vie d'attente ?

Akatsuki no kuruma wo miokutte

Le char d'Eos devant mes yeux s'enfuit vers l'horizon,
Orenji no hanabira yureteru ima mo dokoka

Les pétales orange, encore maintenant, continuent de danser avec le vent.
Itsuka mita yasuraka na yoake wo

Jusqu'au jour où je pourrai revoir le soleil couchant
Mou ichido te ni suru made

Que j'ai autrefois tenu au creux des mains,
Kesanaide tomoshibi

Je n'éteindrai pas cette flamme en moi.
Kuruma wa mawaru yo

Le char s'en va, et la roue tourne...

-INSEREZ LE DISQUE 2-

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Commentaires
A
ben quoi, on peut toujours essayer...<br /> mais si tu préfère Mi-chan, je peux te harceler en live et à l'oral quand je te verrai hihi XD
A
C'est ça 'Risa, c'est beau l'espoir...<br /> Et pis les écrivains marchent comme les ânes appatés par les carottes, hein!
M
-____- Arisa... Tu es vraiment une petite futée, tu sais... Mais je ne pense pas que ça marchera!
A
ça veut dire que si je mets plein d'autres commentaire (dont je ne garantis pas l'intelligence évidement), tu mettra la suite plus vite??? XD
M
Désolé de t'avoir rappelé de mauvais souvenirs! Je dois t'avouer que je suis étonnée, mais aussi trés ravie de voir a quel point la suite était attendue (malgrés sa mauvaise qualité à mon avis, mais bon...), ça me rassure à un moment où je suis pas trés sure de moi artistiquement. <br /> Donc mici à toi et à Arisa, pour vos commentaires qui me donne du courage!
Fille de la Fantaisie
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